Chapitre 66

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Simon

    Depuis deux semaines, Elise ne porte qu'une petite attelle et ne reçoit plus d'anticoagulant. Je me suis assuré auprès de son chirurgien des délais. Il m'avait conseillé d'attendre dix jours, et après c'était bon pour un tatouage.


    Nous venons de faire notre tatouage et sommes dans la voiture.

    Elise observe son poignet puis le mien avec un grand sourire.
   
    Nous faisons une cacahuète avec des yeux, des jambes et des bras, qui tiennent un cœur avec ses mains devant elle.

    — Ils sont trop beaux, j'adore.

    Ses prunelles pétillent tant elle est heureuse.

    Elle lève les yeux et remarque que je l'observe. Délicatement sa main se pose sur ma joue et elle se rapproche pour m'embrasser.
   
    Je glisse ma main dans ses cheveux. Ses lèvres s'entrouvrent délicatement pour laisser sa langue aussi douce que le miel retrouver la mienne. 
   
    Elle se redresse sans quitter mes lèvres. En comprenant son envie, je la soulève pour passer le levier de vitesse et l'installer sur moi.

    Ses deux mains disparaissent dans mes cheveux et elle gémit avec gourmandise. Mes doigts caressent ses cuisses dénudées, comme elle porte une robe, j'ai accès à sa peau pour baguenauder comme je le désir.

    Lorsqu'elle ondule du bassin et se met à gémir de plus en plus fort, je me sens durcir, alors, je m'oblige à me détache de sa bouche.

    Corazoncito, je ne vais pas tenir très longtemps, on reprendra dans la chambre.

    Un geignement de protestation se fait entendre. Elle m'embrasse dans le cou, sa langue parcourt mon épiderme. Mon corps se couvre de frissons.

    — Elise, soit sage, on reprendra dans la douche, mais ici, garé dans la rue, ce n'est pas possible, il y a trop de passage.

    Ses joues sont rosies par le désir et l'excitation. J'adore la voir dans cet état. Elle retourne à sa place et nous prenons la route.

    Je prends deux douches par jour pour faire partir la peinture, depuis dix jours je porte un tee-shirt en permanence à cause de l'acrylique toujours présent.


   Arrivés au club, nous rejoignons les autres à la terrasse.

    Elise gère vraiment bien les béquilles, le chirurgien pense que la semaine prochaine elle pourra commencer à marcher sans cannes, juste avec l'attelle. Elle arrive à marcher trois cents mètres environ avec les béquilles sans trop de douleurs. Et le kiné décidera du moment où elle peut retirer l'attelle. Tout dépendra de l'évolution.
   
    La nuit, elle n'en a plus besoin si elle met son pied sur un coussin.

    Tom parvient à bouger son épaule, et ne porte son attelle que pour dormir.


   Max se joint à nous avec Aaron et Antho.

    — Hey les tourtereaux, nous salue Aaron.

    — Non, Simon, t'as pas fait ça - c'est parti Max ne va plus me lâcher - toi le mec qui dit ''non on ne fait pas ça'', ''on ne sait pas de quoi est fait l'avenir'' - je bouche les oreilles d'Elise sachant déjà tous les mots qu'il va sortir - tu as toujours refusé ''c'est abusé d'aller jusque-là''. T'en as fait des caisses et tu te retrouves à faire ça? et il explose de rire.

    — Qu'est-ce t'as fait? demande Antho.

    Tom arrive dans mon champ de vision. Elise morte de rire se plie en deux. Max se calme enfin pour répondre :

By-Cœurs 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant