Ouroboros

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La Grande Guerre qui avait marqué les esprits, comme les terres, avait eu lieu soixante ans plus tôt. Elle ne c'était pas contenter de tuer quelques hommes et de répartir des territoires mais avait totalement modifiée le monde existant.

Après de multiples conflits, des crashs boursiers, des épidémies et une planète au bords de l'épuisement, les Surnaturels menés par les Wiccans avaient décidés de se montrer au grand jour.

Pour restaurer l'équilibre.

Et cela avait fonctionné. La Grande Guerre avait duré presque trente ans et emportée avec elle cinq milliards d'êtres vivants. Elle avait réécrit les frontières, les lois, la façon de penser et de vivre de chacun.

Avait suivie dans la tombe sur les dix années suivantes, un milliard d'âmes supplémentaires. La famine tout d'abord, puis les épidémies et en dernière vague, les milices de Surnaturels. Ce qui était amusant, c'est qu'une pléthore d'espèces mythologiques avaient fini par sortir du placard.

Elfe, Wiccan, Vampire, Lycan, Sirène. Tout ce qui était sortit un jour de l'imagination tordu d'un auteur de contes moyenâgeux existait bel et bien !

Alors pour faire simple durant les cours d'histoires enseignés à la nouvelle jeunesse ces dernières années, les êtres humains étaient en voix de disparition. Point.

A vrai dire, ils avaient presque tous disparut. Les gouvernements qui c'étaient formés suite aux différents traités de paix avaient placés cette espèce sous protection en les regroupant notamment dans des zones mais il s'agissait plus de bidonvilles qu'autre chose et les humains continuaient de mourir. Dans cette nouvelle ère ce génocide n'avait aucune importance parce que tout les peuples du surnaturel avait une sainte horreur des humains.

Le nouveau monde était cosmopolite, ouvert sur les toutes les langues, les cultures. Il était instruit, fort, coloré, magique, religieux, discipliné et obéissant, alors les êtes humains n'y avaient pas leurs places.

Cependant, malgré le rêve vendu dans les nouveaux cahiers d'histoires, l'équilibre entre toutes ces espèces étaient précaires. Après avoir passé quarante ans à exterminer les humains, leurs haines mutuelles liant tout les Surnaturels entre eux, il avait bien fallu tout reconstruire.

Des lois communes à toutes les espèces et les pays furent miraculeusement votés en urgence et les territoires réparti tout aussi vite.

La Terre avait été séparé en zones d'habitations bien précises, en fonction des besoins et des attributs de chaque espèce. Et c'est ainsi que le Nouveau Monde était née.

Trente ans de guerres.

Dix ans de génocides.

Dix ans pour mettre en place des accords de paix durables et des lois communes.

Absolument tout avait été repensé. La médecine, partagé par les Wiccan.

L'équilibre des saisons pour la Vie et les Cultures, par les Fées.

La protection des océans, mers et rivières, une exploitation raisonnée et juste par les Sirènes.

La Protection des Lois par les Elfes.

La Justice et l'Ordre par les Lycan.

Et pour finir, l'équilibre entre toutes les espèces par les vampires.

Une place pour chaque chose et chaque chose à sa place. Et les humains n'y avait pas la leur.

Pour une équité parfaite, les communautés de Surnaturels ne se mélangeaient pas, ne se mêlaient pas de la vie de leurs voisins et ne donnaient aucun conseil en matière de politique.

Les lois, communes à tous, s'appliquaient pour tout les citoyens et gare à vous si l'envie vous prenait de tenter une impulsion révolutionnaire. En théorie.

Les Lycan et les Vampires étaient devenus, aux yeux de tous, les maîtres d'œuvres de ce nouveau règne et ils appliquaient d'une main de fer leurs doctrines et ses lois. Ce n'était d'ailleurs pas pour rien que la quasi totalité des dirigeants étaient des Lycan surtout dans la zone des Amériques et des Asies. Les Vampires, plus traditionnels, vénéraient toujours la vieille Europe.

Dans les faits, les lois étaient identiques à tous les pays et protégeaient toutes les vies.

Humaines et non humaines.

Mais dans les faits aussi, toutes ces règles n'étaient pas respectées et les habitants du nouveau monde en avaient parfaitement conscience.

Par exemple, il était interdit pour un humain de fréquenter un Surnat, il n'y avait pas de place pour une histoire d'amour à la Roméo et Juliette.

Mais dans les faits, si un Surnaturel violait une humaine et en faisait son jouet pour disons, une année ou deux, cela ne posait pas de problème.

Un humain n'avait pas le droit d'occuper un emploi à responsabilité.

Mais dans les faits, être le comptable qui blanchissait l'argent sale d'un mafieux Vampire ne posait pas de problème.
Le vol était interdit.
Si un humain était prit en flagrant délit d'un petit larcin, ses mains étaient tranchés sur le champs, même si le dit vol était un paquet de pâtes pour nourrir ses enfants.
Dans les faits, un Surnat pouvait s'approprier les biens matériels d'un humain pour des raisons de compensation par exemple, si ce dernier avait osé dire bonjour la tête haute, il fallait laver cet affront.

Les Vampires, censés faire régner l'ordre avaient fermé les yeux depuis bien longtemps sur ces pratiques, c'est pourquoi les humains mourraient et les Surnaturels survivaient.

Et dans les faits, si un oméga venait tambouriner à votre porte en pleine nuit, terrifié et ensanglanté, mieux valait pour vous de la garder fermée.

Extrait du chapitre 4 :

Sophia jeta son mégot loin sur le trottoir devant elle, observant cet étrange gamin sortir du bus. Il se dirigeait visiblement vers l'hôpital, donc elle en conclu que ses renseignements étaient exactes.
Quand elle avait entendu le mot oméga, elle avait immédiatement accepté le contrat. Et quelle ne fut pas sa déception de trouver ce garçon. Moche en plus. Elle savait qu'il existait des mâles parmi ce sous-genre et elle avait eu l'espoir de pouvoir se l'enfiler. Les oméga étaient de vraies chaudes, elle aurait bien trouver le moyen de la séduire avant de la livrer à cette meute.
Mais là, non merci c'était-elle dit. Sans parler du fait qu'elle avançait lentement vers une petite mort donc ce type ne lui laisserait pas un souvenir transcendant, préférant renoncer à son quatre-heures.
Si ça ce n'était pas contre nature ! Un mec capable de pondre un mioche. Putain de Lycan dégueulasse.