3.

229 6 1
                                    

Au cours de cette journée, j'avais eu de fortes migraines. Ces dernières avaient persisté malgré les antalgiques que j'avais pu prendre.

Avais-je eu une hallucination avec cette bête ? Cela pourrait certainement expliquer mes maux de tête. Je me fis la promesse d'allé voir mon médecin, si cela ne disparaissait pas, d'ici demain.

Après cet événement, j'avais préféré rester tranquille tout le reste de la journée. Mon objectif actuel : me changer les idées et oublier ma douleur intracrânienne.

Puis, finalement assommé de fatigue, j'avais fini par m'endormir sur mon canapé, devant la télévision.

Alors qu'en me réveillant je me sentais beaucoup mieux, (même mieux que jamais) je me rendis compte en prenant mon portable que nous étions déjà dimanche.

« Quoi ?! »

J'avais dû m'endormir vers 15hoo, samedi après-midi et nous voilà dimanche soir. Mais qu'est ce qui m'arrivait ?

Je saisis mon portable pour planifier sans tarder, un rendez-vous médical pour la semaine qui arrivait. Bingo ! Un créneau de libre, malheureusement ce ne sera pas avant la fin de semaine.


J'avais passé le reste de mon week-end à échanger des sms avec Carla, qui était inquiète pour son père. Apparemment, son état empirait gravement. Aller le voir à l'hôpital était devenu une torture mais elle y allait quand même, pour pouvoir profiter de chaque instant.

Je lui proposais de venir un peu plus tôt demain, pour qu'on puisse prendre un petit déjeuner dans la boulangerie, juste à côté du travail. On pourra discuter plus facilement que par téléphone.

Après cela, je pris une bonne douche et me mis au lit. Je caressai par moments mon bras, encore stupéfaite de ce qui s'était produit et troublé par les évènements récents.



Le lendemain matin, tout allait bien. Réveillé par la sonnerie de mon téléphone, je m'étais levé et préparé pour le travail. J'avais terriblement faim et donc hâte d'atteindre la boulangerie ou mon amie m'attendait.

Ce n'était qu'une fois arrivé à destination, que je me rendis compte que je n'avais pas pris mes lunettes de vue, ni mis de lentilles. Pourtant, je voyais très bien et sans aucune migraine, cette fois-ci.

Ce qui m'arrivait était vraiment étrange... Bien que je ne me plaignais pas de cette dernière évolution de mon état.

Je tentais de faire de mon mieux, pour ne pas trop y penser.



Carla m'avait annoncé que sa famille allé organiser une sorte de « fête d'au revoir ». Son père avait pu obtenir exceptionnellement, une autorisation de sortit pour cet événement.

Ceci, évidemment sous condition.


- Je comprends que ce soit délicat mais... accepterais-tu de m'accompagner ?


Je n'avais jamais rencontré la famille de mon amie. Ce serait de bien sombre circonstance pour une première présentation.

Avant même que je puisse répondre, elle reprit rapidement :


- Je pense que ta présence m'évitera de m'effondrer. Mais je ne veux surtout pas te mettre dans l'embarras, si tu ne veux pas, je ne t'en voudrais pas.

- D'accord.

- D'accord ?

- Oui. C'est un peu bizarre, je te l'accorde. Etant donnée la raison et le fait que je ne connaîtrais personne mais... c'est okay.


Elle sourit.

- Merci, Gaïa.

- Je t'en prie. Après tout, c'est le rôle des amies de se soutenir.

- Tu es comme une sœur pour moi.

- Pour moi aussi, ai-je confirmé.


Sur cette note émotive, nous étions allés travailler.

La LouveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant