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- Je suis vraiment heureux que tu n'es rien. Je ne voulais pas te faire penser que je n'avais pas confiance en tes capacités. Je suis désolé.

- Je sais. Tu m'as toujours montré que tu croyais en ma personne. Ça compte beaucoup pour moi.


Nos mains libres se rapprochèrent et se touchèrent. D'abord, elles s'effleurèrent, puis nos doigts s'entremêlèrent.
J'entendais son cœur s'accélérer, tout comme le mien.
Nous étions restés un moment sans bouger, juste pour se contempler.

J'avais tellement envie de déposer mes lèvres sur les siennes. Je me rapprochai de lui et caressai son visage.


- Gaïa, dit-il.

- Oui ? Murmurais-je.

- Jusqu'à présent j'ai réussi à retenir mes envies charnelles à ton propos. Tes vêtements, te croiser parfois en serviette, le goût de tes lèvres... Tout est une tentation. Même mon côté loup, me pousse à agir comme un animal, alors que je veux faire les choses bien. Être avec toi dans ma chambre... Tes caresses, si tu m'embrasses...


C'était quelqu'un de bien mais là tout de suite, il parlait trop. Il savait très bien qu'on voulait tous les deux la même chose. Je devais peut-être lui prouver.


Je passais ma main derrière sa nuque et avançais sa tête vers la mienne, dans le but de l'embrasser.
Sans attendre, il répondit à ce dernier et le baiser ce fut plus passionné.

Nos corps s'étaient tellement rapprochés qu'ils se touchaient, ma poitrine contre son torse dur.
Sa paume vint se faufiler sous mon haut pendant que je frottais mon bassin contre lui.


- Il ne faudra pas faire de bruit, dit-il tout bas.
- Je suis sûre que ce sera compliqué, répondis-je sur le même ton.


Désormais, sa main explora ma poitrine et la mienne glissa sous son pantalon.


A chaque caresse, je mordais mes lèvres pour retenir mes gémissements et à entendre la respiration de mon partenaire, il en faisait de même.

Jamais de toute ma vie, je n'avais éprouvé quelque chose d'aussi puissant, que ce soit mon amour pour lui ou alors suite à ce qu'on venait de faire et avions refait plusieurs fois.


En revanche, le lendemain fut le jour le plus gênant de toute ma vie.


À notre réveil, on se leva pour aller dans la cuisine et là... Tout le monde nous fixait.
J'avais pu sentir mes joues rougir. Est ce qu'ils... Avaient entendu ?


- Vous avez bien dormi ? Demanda Max, qui déposa un sac de croissants sur la table.

- Je n'en suis pas sûr... Murmura Luna.

- Vous avez...

- Entendu ? On est des loups, Gaïa. Même si vous n'avez pas... Crié, vos cœurs battaient si fort que c'en était assourdissant, dit Sarah.

- On est content pour vous.

- Maintenant on peut manger ? Questionna Jin.

"Merci ! " Pensais-je.


J'aurais pu dire que j'avais super faim mais Sarah ou Luna en auraient profités pour répondre que c'était dû à l'effort physique. Donc, je me tus.

Je regardais Henry, il se gratta l'arrière de la tête.

La LouveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant