27.

107 1 0
                                    

 Je dis au revoir à Luna et suivit Henry, en silence. 

Sur le chemin pour arriver à la voiture, Isabelle me fit un faible signe de main. Je répondis en la saluant, peu rassuré par son regard inquiet.

La route se fit dans le plus total des calmes. Aucun mot, aucune parole ne fut échangé à part pour lui indiquer le chemin, de mon appartement.

Une fois garé juste devant, je remarquais immédiatement un homme étrange qui tentait de se cacher, près du bâtiment. Mes poils de bras se hérissèrent, cela n'était pas bon signe.


- Henry...

- Oui, je l'ai vu.


Je détestais l'idée que ce loup sache où j'habite. Puis, comme si cela ne suffisait pas, un autre homme apparu derrière lui. C'était la personne qui m'avait mordu. L'individu, qui m'avait déjà suivi.


- Gaïa, on devrait peut-être aller chez moi. Tu y seras en sécurité. Ils ne s'approcheront pas de mon logement au risque de représailles, de la part de ma meute.

- D'accord, répondis-je sans hésité un instant.


J'avais peur de ces hommes. De plus, à voir leur carrure je ne faisais absolument pas le poids, même armé de ma batte de baseball. J'avais déjà bien assez de chose à gérer, suite à cette journée. 


- Tu es sûre ?

Maintenant que j'acceptais de lui faire confiance, il me demandait si j'étais sûre ?


- Allons-y, s'il te plaît.

- Bien.


Sur la route, je le voyais me jeter un coup d'œil rapide, de temps en temps.


- Merci, dis-je doucement.

- Tu n'as pas à me remercier.

- Moi je crois que si, justement.

- Tu m'as l'air d'être bien têtu, Gaïa.

- Pas plus que toi, dis-je en souriant légèrement.


Désormais, il avait l'air un peu moins peiné.


- Tu habites loin ?

- Seulement à 20 minutes de chez toi.

- Appartement, maison ? demandais-je.


Il rit.

- Tu verras, petite louve.


Il avait l'air satisfait de m'embêter, en allant contre ma curiosité. 

Je le préférais largement quand il était de bonne humeur, je n'insistai donc pas. Pour la suite, étant donné qu'il n'avait pas l'air de vouloir beaucoup discuter, je respectais sont choix et me tue.

J'avais quand même, hâte de voir à quoi pouvait ressembler sa garçonnière.  

La LouveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant