48.

67 0 0
                                    

Une fois arrivé au cimetière, je regardais en détail, les tenues de la famille du défunt.

Jocelyne, s'était habillée avec un très beau chemisier bleu océan et une jupe blanche, lui arrivant à mi- mollets.

Carla, portait une jolie robe mauve lui arrivant à mi-cuisse, accompagnée d'un chemisier blanc transparent.

Quant à Henry, il me laissa bouche bée. Tout le monde était très bien vêtu mais sa tenue à lui, me donna chaud au ventre. Il portait un costume bleu foncé, avec une cravate de la même couleur mais beaucoup plus clair et une chemise blanche. Son costard lui allait vraiment très bien. Celui-ci mettait ses formes avantageuses en avant, ses épaules carrées, ses fesses rebondies mais aussi ses cheveux sombres et son sourire ravageur. Il était hyper sexy ! Etais-ce déplacé de penser à cela, étant donné les circonstances ?


- Tu es superbe, me lança-t-il à l'oreille.

- Tu es très beau, toi aussi.


Le reste des personnes présentes, étaient habillés en grande majorité, en noir. Seule une petite poignée de gens, avaient fait comme nous. Peut-être que les autres ne connaissaient pas assez le père de Carla pour savoir ce qui l'aurait aimé ou bien simplement, qu'ils ne souhaitaient pas changer leurs habitudes.


Un homme en costume cravate, mena la cérémonie. Cet homme faisait sûrement partie des pompes funèbres. Nous étions tous autour de lui et du cercueil.


Alors que l'homme commença à parler, quelque chose attira mon attention ailleurs. Henry, bras dessus dessous avec sa maman, me saisit alors la main et je le sentis se contracter.

Comment osait-il venir ici ! Ce n'était pas le moment ! Je sentis la colère me monter à la tête et je savais que mon petit ami bouillonnait, lui aussi.


Mike, se tenait près du portail du cimetière, ses deux mains enlacés devant son bassin. Son sourire me fit froid dans le dos. Il y avait derrière lui, un bon nombre de personnes qui, tout comme lui, ne m'inspirait absolument pas confiance.

Henry ne pouvait pas se permettre de quitter le bras de sa mère, ils allaient bientôt devoir déposer des fleurs.


Lorsque je vis Mike faire un pas en avant, je lâchais la main de Henry et partis dans la direction de mon ennemi. Je prenais un gros risque étant donné que mon entraînement ne venait que de commencer et que je n'étais pas encore assez forte.

Toutefois, il était hors de question qu'ils dérangent cet hommage. Je vis la désapprobation dans le regard de Henry mais je lui fis un signe de tête pour lui signaler que ça irait.


D'un pas furieux, je me retrouvais rapidement face à Mike et sa troupe.

- Qu'est-ce que vous venez faire ici ! C'est un jour de deuil, même ça vous ne le respectez pas ?


Je sentais mon cœur palpiter de plus en plus fort. Je pouvais ressentir et entendre mon sang couler dans mon corps. Mes doigts me picotaient comme un fourmillement ainsi que mes gencives.

« Non, pas ici, pas maintenant » songeais-je.


Je vis certains de ses hommes baisser la tête, comme s'ils n'étaient pas d'accord avec une intervention à ce jour.


- Viens avec nous gamines ! ordonna Mike.


Puis, il reprit car je ne bougeais pas d'un poil.

- Sinon, on te prendra par la force.

- Essayez pour voir, dis-je empli de rage.


Soudain, il tenta de saisir mon poignée mais j'esquivais et lui décocha à la place, une jolie claque. Je savais que cela l'énerverait. En revanche, malgré cela, je n'avais absolument aucun plan. 

La LouveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant