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Carla n'avait pas partagé plus d'informations concernant son père et je ne lui en avais pas demandé, volontairement.


Au moment où j'étais couché, mon téléphone vibra et je lus un sms venant d'Henry :

« Coucou, est-ce que tu dors ? »

« Non, je suis encore éveillé »

« Attendais-tu de mes nouvelles ? »

« Oui. Je ne voulais pas t'envoyer un sms et te déranger »

« Tu ne me dérangeras jamais, ma petite louve. »

« Est-ce que c'est mon surnom pour toujours ? »

« Tout à fait, sauf si tu préfères que je t'appelle autrement »

« Non, j'aime bien »


Après nos premiers sms, nous avons continué de discuter mais le sujet était différent. Nous avons parlé de son père, de l'enterrement et de son organisation. Le mari de Jocelyne, avait déjà prévu et acheté son cercueil et mis de côté un budget pour la cérémonie de ce jour fatidique. En revanche, il fallait prévoir tout cela. La mise en terre aurait lieu samedi et je serais bien évidemment présente. Etant donné, qu'il n'évoquait pas beaucoup cet homme, je lui avais proposé de me parler, s'il en ressentait le besoin.


« Tu es trop mignonne. Merci pour ta proposition mais pour l'instant je n'en ai pas envie. Peut-être que je ne suis pas encore prêt. »

« Pas de soucis. Je serais là quand tu le seras »

« J'espère bien »


Tout à coup, je pensais à une chose importante :

« Au fait, est-ce que tu pourras prévenir Isabelle, que je ne pourrais pas venir à sa séance de spiritualité, s'il te plait ? »

« Non »

« ? »

« L'enterrement aura lieu le matin et il y aura un repas le midi mais le soir il n'y aura plus rien. Tu pourras y aller. »

« J'aurais aimé rester pour vous aider après le passage des invités etc... »

« On se débrouillera, ne t'inquiète pas. Il est hors de question que tu loupes ce rendez-vous. Je la préviendrais que tu viendras en fin de journée. Max t'accompagnera et moi, je viendrais te chercher et on rentrera ensemble. »

« D'accord. »


J'attendis un moment, puis au bout de plusieurs tentatives de tournure de phrase :

« Donc... On ne se revoit que Samedi ? »

« Oui... Malheureusement. Je vais te manquer, pas vrai ? »


Je ne voulais pas flatter de trop, son égo.

« Possible »

« Tu vas me manquer aussi, petite louve »

La LouveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant