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Lorsque Henry était arrivé, Luna et Sarah lui avaient tout raconté. Impressionné mais pourtant pas surpris, Henry en avait reparlé sur le trajet.


- Nous devons faire quelque chose pour fêter ton avancée, dit-il.

- Comment ça ?

- J'aurais aimé t'emmener au restaurant mais... c'est encore trop risqué. Donc... je te propose un repas à la maison, comme si nous étions à l'extérieur.

- Originale, d'accord.


Il sourit, ravit de mon acceptation à son invitation.


- Est-ce que... Ce ne serait pas mieux si... On disait que c'était un rencard, plutôt ? Et plus tard, on fera la fête quand j'aurais réussi ma transformation ?


Ses joues se creusèrent encore plus.


- Ça me plairait beaucoup, Gaïa.

- A moi aussi.


Une nouvelle fois, être à ses côtés me faisait oublier tous mes autres problèmes. En revanche, j'aurais aimé pouvoir sortir sans craindre de me faire surveiller ou poursuivre. Ma liberté me manquait.


Pour ce diner en tête à tête, j'avais enfilé une très belle robe rouge, longue et moulante. Entièrement ouverte au niveau de mon dos, elle couvrait au contraire, tout le devant de mon corps jusqu'à mon cou. Mes cheveux étaient lâchés, tombants en cascade et chatouillant le haut de mes bras. Un peu de mascara pour relever mon regard et voilà !

Je sortis de la chambre et pénétrais dans le salon. Henry, concentré, était toujours en train de cuisiner. Mon cœur fit un bon dans ma poitrine et des pensées peut recommandées, traversèrent mon esprit.

Ses cheveux étaient parfaitement coiffés, pas une seule mèche rebelle ne s'échappait. Henry portait une chemise noire, légèrement déboutonnée dont les manches étaient rebroussées. Un jean foncé, venait complétait sa tenue.


Après s'être lavé les mains, il trempa un doigt dans la sauce et le porta à ses lèvres.


- Tu penses rester longtemps à me regarder comme ça ?

- C'est probable, disons... que j'aime ce que je vois.


Soudain, il se retourna. Sa bouche s'ouvrit et resta ainsi pendant plusieurs secondes.


- Tu es... Waouh... magnifique !


J'étais ravi de l'entendre dire et de lui faire cet effet, je l'avouais. Une fois installés, il emmena de nombreux plats, de délicieux mets tous meilleurs les uns que les autres. Je pourrais m'habituer à manger aussi bien, de façon quotidienne.


Aucune parole sur les loups, seulement sur nous, comme un rencard ordinaire, ce que c'était plaisant !


Nous nous étions couchés extrêmement tard, dus à notre conversation, qui ne cessait d'être agrémentée par des sujets intéressants.



Dimanche, ce fut une journée plutôt calme. Grasse matinée et série, je m'étais également concentré sur moi-même pour essayer de retrouver cet état de transe, que j'avais atteint chez Isabelle. Malheureusement, je n'avais pas réussi. En revanche, maintenant j'arrivais à sortir mes griffes à volonté, à rendre mes dents aiguisées et dangereuses, sur demande. C'était impressionnant, j'avais encore du mal à croire que tout ça, était vrai.


Ensuite, lundi, ma tranquillité fut chamboulée. Par ma faute, je fis une rencontre indésirable. Ayant une petite faim, j'étais descendu à la pause pour aller chercher un encas. Oui, je le savais, je n'aurais pas dû y aller car j'étais sortie seule et actuellement c'était risqué donc... je l'avais probablement cherché.

Lorsque j'étais sortis du bâtiment de mon travail, j'étais rentré dans quelqu'un. Mon portable chuta au sol et je me baissai pour le ramasser. La première chose que je remarquais, fut son odeur particulière. Un loup ? 

La LouveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant