7.

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Sur ce, je rentrais chez moi.

« Quel étrange personnage » pensais-je.


Arrivée dans mon appartement, je filais droit dans la salle bain. Tentant de comprendre d'où provenait ma douleur, je vis que mes gencives étaient légèrement enflées.

Après un brossage de dent et un bain de bouche, la gêne fut parti au bout de quelques minutes.


Couché sur mon lit, les yeux rivés au plafond, je repensais à Henry.

Il ne m'avait pas paru si peiné que les autres à cette soirée. Il avait visiblement tenté de se rapprocher de moi, ce qui me plaisait pour être honnête. Il avait été gentil et attentionné. Mais je ne devais pas me laisser aller à des sentiments. Les palpitations que je ressentais avec lui n'avaient rien d'amical et je ne voulais pas prendre le risque de réellement tomber amoureuse de lui, de qui que ce soit en fait.

L'amour est bien trop douloureux.


Pourtant, il ne cessait de rester accroché à mes pensées. Ses cheveux, ses yeux, sa grande taille (environ 1m90), il avait un sourire charmeur et faisait des moues que je trouvais plus mignonnes qu'agaçantes. Il avait une carrure carrée, visiblement sans aucun kilo de gras en trop et la chemise lui allait terriblement bien.



Cette nuit-là, mes rêves furent à propos de lui.

Dans un environnement sombre, il se tenait face à moi sa main droite tenant la mienne. Nous ne parlions pas, aucun son autour de nous. Il leva son autre main et caressa ma joue avec ses doigts. Un frisson parcourut ma colonne vertébrale et mon ventre se mit à chauffer.


- Henry...

- S'il te plait Gaïa, ne me repousse pas.


Nos lèvres se rapprochèrent et avant même qu'elles ne se touchent, mon réveil sonna.

Pour une fois, je maudissais cette alarme d'avoir résonné. Puis, je me rappelais un de mes objectifs : ne pas retomber amoureuse.

Malheureusement, tout comme le songe de la dernière fois, je ne réussis pas à l'oublier au cours de ma journée.

La LouveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant