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Une fois les choses remises à plat, Jocelyne intervint :

- Nous devons... parler des préparatifs pour... pour l'enterrement.


Les deux adultes concernés, acquiescèrent d'un hochement de tête.

Même si je n'étais pas resté longtemps, il était temps pour moi de partir, cette discussion ne m'impliquait aucunement.

- Je vais vous laisser.


Je me tournais vers mon amie :

- Carla, on peut s'appeler dans la soirée, si tu veux. Je veillerais à regarder mon téléphone, moi aussi.

Je la vis froncer les sourcils, comme si elle était en train de faire le lien.


Je les regardais tous les trois et repris :

- Si jamais, il vous faut un coup de main pour quelque chose, n'hésitez pas à me demander.

- Merci, tu es adorable mon enfant !

- Oui, ma mère a raison. Merci d'être venue Gaïa, je t'appellerai.


Henry me sourit.

J'étais tenté de l'embrasser avant de partir mais il me sembla que la situation ne s'y prêtait pas. Ce n'était pas le moment de leur dire, elles avaient d'autres préoccupations.

Je me dirigeant vers la porte et passant près de mon petit ami, je frôlais ses doigts pour établir tout de même un contact.


Plus tard, une fois dans la voiture, je lui envoyais un sms :

« Dit moi quand tu voudras rentrer, je viendrais te chercher »

« Je vais dormir ici, jusqu'à l'enterrement. Je vais demander à quelqu'un de confiance de rester avec toi à l'appartement, pour te protéger. Un membre de ma meute. Je suis désolé, de ne pas le faire moi-même mais je dois être présent. »

« Je comprends, ne t'en fais pas. Ps : Tu penses à ma sécurité, alors que tu traverses un moment dur... »

« Oui »

Jamais personne ne c'était autant soucié de moi.


Je pris la route pour rentrer chez Henry et une fois arrivé, je saisis le double des clés qu'il m'avait donné dans la matinée, pour ouvrir la porte.


Une heure plus tard environ, on frappa à la porte. Au même instant, je reçu un sms de Henry :

« Max est arrivé, tu peux lui faire confiance. Il dormira dans le canapé en attendant mon retour et il est d'accord pour pouvoir t'entraîner également mardi, si cela te convient. Je te promets que dès que je reviendrais, je prendrais le relais et me ferai pardonner mon absence. »


Je ne connaissais pas encore cette personne, à qui il m'avait en quelque sorte confié. Je décidais malgré cela, de croire que je ne craignais rien. En revanche, j'étais quelque peu déçu de ne pas pouvoir m'entrainer avec Henry, ce serait pour une autrefois. 

La LouveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant