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Tout comme la veille, je fis plusieurs rondes dans mon appartement pour m'assurer de la sécurité de mon habitat.


Après une bonne douche, le rideau ouvert (pour être sûr que personne ne se cache derrière), j'enfilais un tee-shirt et un short.

N'ayant pas mangé hier soir, je me fis un bon plat de pâtes à la carbonara pour me rattraper.



Une fois couché dans mon lit, je saisis mon portable et naviguais sur internet.

L'actualité ? Déprimante.

Les réseaux sociaux ? Des vidéos rigolotes qui passent le temps.

En utilisant mon smartphone, je sentis un léger renflement au niveau de la coque. Le numéro d'Henry.

Je sortis la serviette et enregistrai les chiffres dans mon mobile.

Devrais-je lui envoyer un sms ? Probablement.

Si j'en croyais les dires d'Henry, cette femme pourrait m'aider. Si je voulais mettre toutes les chances de mon côté pour survivre à cette transformation, je devais le revoir et rencontrer cette dame.

Par contre, il y avait quelque chose que je ne comprenais pas. Si, comme il me l'avait dit, c'était le seul loup de sa famille, comment sa grand-mère pouvait m'aider ?


Je préparais mon message.

Puis, je l'effaçais aussitôt et recommençai ou moins trois fois.

Résultat final :

« Salut Henry, quand est-ce que je pourrais rencontrer ta grand-mère. Gaïa »

Je reçu une réponse presque immédiate :

« Salut Gaïa, je ne travaille pas ce week-end, serais-tu disponible ? »


Je me demandais, quel métier faisait-il ? J'étais curieuse de le savoir. Simplement, ce n'était pas le moment.

J'écrivis :

« Samedi ? »

« D'accord, disons Samedi après-midi. Je passe te prendre ? »

« Parfait, merci. A samedi. »


Je lui envoyais l'adresse du parc, à cinq minutes à pied de chez moi.

Je ne voulais pas le voir m'observer, à travers ma fenêtre pour ma ''sécurité''. Je préférais garder certaines choses pour moi, pour l'instant.

Je me sentais un peu coupable, de le rejeter. Le pire dans tout cela, c'est que je n'en avais pas envie.

« Passe une bonne nuit, Henry. »

« Toi aussi, Gaïa. Ps : j'espère que tu rêveras encore de moi. »


Je souris, posant mon portable sur ma poitrine. Puis, je répondis :

« Possible »


Qu'est ce qui m'avait pris ?

Dans tous les cas, c'était trop tard. Mon doigt avait appuyé sur envoyer avant même que mon cerveau, n'ai pu réagir.

Je posais mon portable, sur ma table de nuit et me laissais emporter par Morphée. 

La LouveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant