Isaiah est la fille de l'empereur d'Arcadia, l'héritière du trône des 5 royaumes. Une destinée toute tracée: gouverner un monde dans lequel les inégalités règnent.
Le sud se bat pour avoir les mêmes droits que le nord. Une personne en particulier...
Le vent du nord souffle fort ce soir, portant avec lui une morsure glaciale qui me pénètre jusqu'aux os. Je tire ma cape plus étroitement autour de moi alors que je me rapproche des portes imposantes du palais. Les gardes, en uniformes sombres, se redressent en me voyant approcher.
- Halte ! s'écrie l'un d'eux, une main posée sur la garde de son épée. Tu n'as pas le droit de faire la manche ici. Dégage. Dit-il froidement. Me faisant soupirer.
Je baisse mon foulard et ma capuche, révélant mon visage.
- Je suis Isaiah Arcadia, fille d'Hadrian Arcadia. J'annonce simplement, lui lançant un regard.
Les gardes échangent des regards méfiants avant de se reculer pour me laisser passer, indiquant aux autres d'ouvrir. Je passe les portes massives, mon cœur battant à tout rompre. Je devrais être heureuse d'être de retour, c'est chez moi. Mais non. J'ai peur de ce que je vais découvrir, et que ça ne me plaise pas. Et que finalement, mon père ne soit pas si innocent que ça.
Les couloirs du palais sont comme je m'en souviens : imposants et glacials, avec des murs de pierre ornés de tapisseries sombres et de portraits des anciens rois. Je me dirige vers la salle du trône, mes pas résonnant sur le sol de marbre.
Finalement, j'arrive devant les portes et le garde affiche une expression choquée en me voyant.
- Salut Marc. Je lance simplement dans le regarder, poussant les portes moi même.
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Mon entrée se veut fracassante dans la salle du trône, tout le monde tourne le regard vers moi, les conseillers, les servants, Adam, Azul, et finalement, mon père. Je marche vers le trône rapidement, le pas déterminé alors que mon père bondit sur ses pieds.
- Isaiah! Il s'exclame.
Je le regarde dévaler les marches 2 par 2, je trottine vers lui, heureuse de le retrouver. Tandis qu'il court vers moi et me prend dans ses bras. Me serrant fort contre lui.
- Merci mon dieu tu es en vie. Souffle-t-il en serrant ma tête contre lui.
Son parfum doux et boiseux m'avait manqué, finalement. Et je sens une vague d'émotion me traverser, émue qu'il soit si heureux que je sois de retour.
- Salut papa. Je dis doucement.
Il se recule de moi et prend ma tête entre ses mains, ses yeux remplis d'inquiétude.
- Où étais-tu passé? Que t'es t'il arrivée? Mon dieu ton œil! Il s'exclame en me détaillant. - Je vais bien. Je répond simplement en le faisant doucement enlever ses mains. - Non, tu ne va pas bien. Du tout. Qui t'as fait ça? Dit-il. - Je vais bien, je te l'assure. Je me racle la gorge. - Qu'attendez vous? Donnez lui un verre d'eau bon sang! S'exclame-t-il aux servants, restés stoïques et choqués de me voir ainsi.
