𝒕𝒘𝒐 𝒚𝒆𝒂𝒓𝒔 𝒍𝒂𝒕𝒆𝒓 [𝒂𝒈]

28. « Il a osé ? »

.。・゜・。..。・゜・。..。・゜・。..。・

          ❝ 𝓝ous venons de rentrer à Clairefontaine. Le trajet est plutôt passé rapidement, on a discuté durant tout le long. Je suis très contente de rentrer, je ne supportais plus de rester dans cet hôpital, même si je m'en veux un peu de laisser ma mère seule. Antoine semble, lui aussi, content de rentrer, il va enfin pouvoir retrouver ses meilleurs amis, ainsi que s'entraîner un peu car je me sens mal de lui avoir fait rater des entraînements. Même s'il m'a dit que ça lui était égal, je m'en veux qu'il n'ait pas pu y assister.

          Dès que nous sommes arrivés dans l'enceinte du château, les garçons nous ont littéralement sautés dessus. Ils avaient l'air contents de nous voir, tout comme moi j'étais contente de les voir. Ils m'ont vraiment beaucoup manqué, c'est dingue comment en si peu de temps, je me suis attachée à eux. Ils sont devenus comme des frères pour moi et maintenant, je ne sais pas ce que je ferais sans eux. Ma vie serait certainement beaucoup moins amusante. Mais honnêtement, je ne pensais pas m'entendre aussi bien avec eux en venant ici.

          Quand je suis arrivée dans le salon, j'ai directement sauté dans les bras d'Olivier et de Paul, ce sont sûrement ceux qui m'ont le plus manqué, ce sont mes deux meilleurs amis et je me suis beaucoup ennuyée sans eux. Bien que je ne me suis pas ennuyée non plus avec Antoine durant ces derniers jours, mais nous n'avons pas le même type de relation.

          Après avoir discuté de ces trois jours, je me suis installée dans le canapé avec les garçons, ils m'ont demandé des nouvelles de ma mère puis nous avons décidé de jouer à FIFA. Bien évidemment, j'ai perdu et mauvaise joueuse que je suis, je suis actuellement en train de bouder. Enfin, je ne le fais pas réellement, je ne suis plus une enfant, mais c'est juste pour les faire culpabiliser un peu d'être si cruels avec moi. Je déteste perdre et les gars devraient le savoir depuis le temps, ils auraient dû me laisser gagner. Les garçons essayent de me faire rire, mais rien n'y fait, je persiste à leur faire la tête malgré leurs bouilles d'ange. Je n'ai, en réalité aucune envie de bouder, mais c'est juste pour les embêter un peu.

– Hugo, viens j'ai une idée. Antoine fait un signe de la main au gardien puis lui chuchote quelques mots à l'oreille

          Hugo sourit, et acquiesce ensuite avant qu'il ne se rapproche de moi. Je le sens mal, très mal même, cela ne sent pas bon du tout pour moi. Antoine se rapproche aussi très rapidement de moi et je n'ai même pas le temps de réagir que ce dernier me bloque les bras, il me les tient tellement que je n'arrive plus à les bouger. Hugo se rapproche encore un peu plus de moi et se met à me faire des chatouilles. Je me tords dans tous les sens en essayant de me défaire de l'emprise d'Antoine et d'Hugo. Je ne peux m'empêcher d'éclater de rire, je suis beaucoup trop chatouilleuse pour leur résister. Les autres garçons nous regardent sans rien dire, ils se contentent de rigoler. Ok, je retiens, ce sont tous des traîtres, je n'y crois pas.