𝒕𝒘𝒐 𝒚𝒆𝒂𝒓𝒔 𝒍𝒂𝒕𝒆𝒓 [𝒂𝒈]

62. « Tout le monde en parle. »

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𝕃𝕦𝕟𝕕𝕚 𝟘𝟜 𝕛𝕦𝕚𝕝𝕝𝕖𝕥 𝟚𝟘𝟙𝟞, ℂ𝕝𝕒𝕚𝕣𝕖𝕗𝕠𝕟𝕥𝕒𝕚𝕟𝕖, 𝟘𝟠𝕙𝟚𝟘 .

𝐀𝐁𝐈𝐆𝐀𝐄̈𝐋𝐋𝐄 .

          ❝  𝓒e matin, lorsque je me réveille, je ressens immédiatement un vide en moi. Je sais que ma fille n'est plus là et je suis triste de ne plus passer mes réveils dans le lit, avec elle et son père. Alors j'ouvre difficilement les yeux, un peu blasée que Julia ne soit plus là, mais j'essaie de garder en tête que nous serons bientôt réunis. Je remarque ensuite qu'Antoine est déjà réveillé lui aussi et qu'il est sur son téléphone. Il embrasse ma joue quand je me tourne vers lui et je lui souris. J'en profite pour me rapprocher un peu de lui alors il ouvre les bras pour que je puisse venir me coller contre son torse. Il me regarde avec beaucoup d'intensité, ses cheveux sont tout ébouriffés et il me sourit, il est tout simplement adorable. J'attrape mon téléphone et mes yeux s'écarquillent lorsque je vois l'heure qui s'affiche sur mon écran.

– Il est déjà huit heures vingt ? Tu aurais dû me réveiller, tu vas être en retard à ton entraînement.

– Tu dormais tellement bien, je ne voulais pas te réveiller.

– Tu aurais au moins pu aller prendre ta douche, ton entraînement est dans moins de quarante minutes et tu sais très bien que Didier n'aime pas les retardataires.

– Ne t'inquiète pas, je gère.

– Si tu le dis ... je rigole avant de reprendre mon sérieux J'aurais aimé que Julia reste jusqu'à la fin de l'Euro.

– Moi aussi, mais tu sais bien que Didier n'aurait jamais accepté.

– Je sais ...

– Mais on va vite la retrouver, ce n'est qu'une question de jours.

          J'acquiesce simplement en serrant Antoine un peu plus contre moi. Il caresse doucement mon bras du bout de ses doigts et me fait un bisou sur le haut du crâne. Antoine se lève quelques minutes plus tard, il s'étire puis attrape son tee-shirt qui se trouvait sur la chaise avant de partir dans sa chambre pour prendre sa douche. Je crois qu'il aurait vraiment fini par être en retard s'il ne s'était pas bougé. Je reste encore quelques minutes à traîner dans mon lit, sur mon téléphone quand je tombe sur un article nous concernant, Antoine et moi. Je remarque que ce dernier a bien tourné sur les réseaux sociaux au cours de la nuit puisque pas mal de monde en parle. Je décide de l'ouvrir et je reste complètement choquée de son contenu. Je me lève rapidement et me dirige vers la chambre du châtain. Je ne prends pas la peine de toquer et entre directement.