2|02. « Tu n'as pas à t'en faire. »

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𝕄𝕒𝕣𝕕𝕚 𝟙𝟝 𝕞𝕒𝕚 𝟚𝟘𝟙𝟠, ℂ𝕝𝕒𝕚𝕣𝕖𝕗𝕠𝕟𝕥𝕒𝕚𝕟𝕖, 𝟘𝟠𝕙𝟝𝟘 .

𝐀𝐁𝐈𝐆𝐀𝐄̈𝐋𝐋𝐄.




          ❝ 𝓙e me réveille ce matin avec une immense bonne humeur. Il faut dire que je suis rarement de mauvaise humeur lorsque je suis à Clairefontaine, mais je le suis d'autant plus aujourd'hui étant donné que c'est le début d'une toute nouvelle ère : celle de la Coupe du Monde 2018. Je suis impatiente de découvrir tout ce qui va en découler. Je me rapproche un peu plus d'Antoine et me colle contre son torse. J'aime tellement la sensation quand je suis contre lui. Je sens ses bras s'enrouler autour de ma taille m'indiquant qu'il est déjà réveillé.





– Tu es réveillé depuis longtemps ? je demande

– Depuis quelques minutes seulement.

– Il est quelle heure ?

– Huit heures cinquante.

– Déjà ? Il faut être à neuf heures en bas, Didier doit faire son éternel discours et il veut qu'on soit tous là.





          J'entends Antoine soupirer, il sait très bien qu'avec les discours de Didier, on en a pour une demi-heure et c'est souvent très long. Personne ne l'écoute jamais, moi première, je décroche souvent au bout de dix minutes. Je fais un bisou sur la joue du numéro sept avant de me lever. Le châtain me prend alors la main et me tire vers lui de façon à ce que je me retrouve contre son torse.





– Qu'est-ce que tu comptais faire ? me demande-t-il

– Je voulais juste aller prendre ma douche.

– Reste encore un peu.





          Je souris instinctivement en le voyant aussi tactile dès le matin. Je me positionne confortablement contre lui et mets ma main sur sa joue pour pouvoir déposer un baiser sur ses lèvres. Antoine approfondit ce dernier pour le rendre de plus en plus passionné. Je descends les baisers sur sa mâchoire puis dans son cou pendant qu'il me caresse le dos. Je relève ensuite doucement la tête et je lui souris. Je me rends compte que j'ai beaucoup de chance de travailler avec Antoine, aussi bien en France qu'en Espagne. Même si je ne passe pas mes journées avec lui, nous sommes souvent amenés à nous voir et cette situation me convient parfaitement. Je suis heureuse de pouvoir vivre cette Coupe du Monde à ses côtés, et je me sens un peu privilégiée par rapport aux compagnes des autres joueurs. Antoine dépose un chaste bisou sur mes lèvres puis on décide de se lever pour rejoindre la salle à manger où a lieu le discours de Didier.





𝒕𝒘𝒐 𝒚𝒆𝒂𝒓𝒔 𝒍𝒂𝒕𝒆𝒓 [𝒂𝒈]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant