𝒕𝒘𝒐 𝒚𝒆𝒂𝒓𝒔 𝒍𝒂𝒕𝒆𝒓 [𝒂𝒈]

33. « Bébé ? »

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❝ 𝓐près une heure quinze d'avion puis une heure de bus, nous sommes enfin de retour à Clairefontaine. Le trajet s'est fait dans la bonne humeur, les garçons sont reboostés par cette première victoire et sont prêts à se donner à fond pour le prochain match. Je sais à quel point l'Euro est important pour eux, ils veulent donner une bonne image de la France et montrer qu'ils sont les meilleurs.

Il est vingt-deux heures passés lorsque l'on arrive au château et je suis complètement épuisée. La seule chose que je désire plus que tout au monde à ce moment précis est une bonne nuit dans mon lit, aux côtés d'Antoine. Parce que oui, le pari tient toujours et je ne sais pas pour encore combien de temps, mais ce serait mentir de dire que ça me gênerait qu'il continue encore quelques jours.

Chacun des gars monte ensuite dans leur chambre, la valise à la main. Ils doivent être, eux aussi, complètement fatigués du match et du trajet. Même si la plupart d'entre eux ont passé la journée à se reposer, ils ont travaillé dur pendant les entraînements. Je fais de même, accompagné d'Antoine. Je suis bien contente de retrouver ma chambre et plus particulièrement mon lit. En entrant à l'intérieur, je pose ma valise et m'écroule dans mon lit en étoile de mer.

– Mon lit m'a tellement manqué.

Antoine rit devant ma remarque. Je reste encore quelques minutes dans cette position puis je décide d'aller me changer avant de m'endormir. Je pense que si je restais une seconde de plus dans ce lit, le sommeil aurait fini par prendre le dessus. J'entre alors dans la salle de bain, me démaquille et brosse mes cheveux et mes dents. J'enfile ensuite mon pyjama et me glisse sous mes draps au côté d'Antoine qui y était déjà. Il a l'air mort de fatigue, il a de tout petits yeux et je pense qu'une bonne nuit de sommeil lui sera bénéfique.

Je me tourne vers lui pour qu'on soit face à face. Le numéro sept me regarde avec un petit sourire puis il m'ouvre ses bras pour que je puisse m'y blottir à l'intérieur. Je n'hésite pas une seconde et me rapproche de lui, collant ma tête sur son torse. Il passe son bras autour de mes hanches, sa main sous mon débardeur. Des milliers de frissons apparaissent lorsque sa main touche ma peau nue.

Je le déteste. Je le déteste de me faire ressentir autant de choses alors que nous sommes censés être de simples amis. Mais quand je suis avec lui, je ne peux m'empêcher d'avoir des papillons dans le ventre et des frissons à un moindre toucher de sa part.

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𝕍𝕖𝕟𝕕𝕣𝕖𝕕𝕚 𝟙𝟟 𝕛𝕦𝕚𝕟 𝟚𝟘𝟙𝟞, ℂ𝕝𝕒𝕚𝕣𝕖𝕗𝕠𝕟𝕥𝕒𝕚𝕟𝕖, 𝟘𝟠𝕙𝟛𝟘 .