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Dimanche 10 Juillet, 23h25

Stade de France, Paris.

Je sursautais à la voix de Paul, extérieur à notre petite bulle, avant de le sentir me sauter sur le dos faisant rompre le lien que j'échangeais avec Antoine. Paul passa ses bras autour de ma taille, étant devant lui, et me souleva me faisant ne plus toucher terre. Je ne pus m'empêcher de crier tout en riant faisant retourner les gens autour de nous. Je rougis quand je vis que je dérangeais un peu tout le monde en riant trop fort. Je relevais les yeux pour adresser mes excuses à Antoine qui me fit un petit sourire tellement mignon avant de se tourner vers son frère qu'il reprit dans ses bras. Paul continuait de me porter et m'emmena vers Raphaël un peu plus loin qui était avec une grande femme blonde que je supposais être sa femme, dans ses bras. Il me posa devant eux en souriant. J'aime cet homme même après une défaite, il garde le sourire, il ne se laisse pas abattre ou en tout cas ne le montre pas. Je me tournais ensuite vers Raphaël en lui souriant avant de le prendre rapidement dans mes bras.

- Vous avez bien joué, on est fier de vous, lui dis-je en lui souriant avant de me tourner vers sa femme, moi c'est Mathilde, enchanté.

- Camille, enchanté, ça fait du bien de voir des gens de « bonne humeur » à travers ces larmes et tout, me répondit-elle en me faisant la bise.

- C'est normal qu'elle sourît, elle est avec le grand et l'unique Paul ! Aller on y va !

Je n'eut pas le temps de réagir qu'il passa un bras autour de mes épaules et se retourna m'emmenant avec lui. Il s'approcha d'Hugo qui tenait une petite blonde endormie dans ses bras.

- Salut les Lloris, lança Paul en criant.

- Putain Paul, arrêtes tu vas la réveiller, le réprimanda une jeune femme derrière Hugo.

- Où est ma blonde préférée, continua-t-il.

- A côté de toi, lui dis-je en riant.

- Pas toi, une autre, toi t'es moche !

Je fis semblant de me vexer en croisant les bras et il me mit un coup de coude en riant.

- Désolé, mais tu fais pas le poids face à Anne-Rose, bon elle est où du coup ?

- Elle est chez ma mère, elle a choppé une gastro, répondit la brune en s'approchant de nous.

- Bah merde ! Bon bah ça c'est Mathilde, la blonde d'Antoine, dit-il simplement.

- Quoi ? Mais non ! Arrêtes des conneries, rétorquais-je en criant tout en rougissant.

- Chuuuuut ! Vous allez la réveiller, réprimanda Hugo une fois de plus.

- Moi c'est Marine, contente de te rencontrer, même si j'aurais voulu ça dans d'autres circonstances, dit-elle en posant sa main sur le bras d'Hugo qui baissa la tête.

- Mais ça a été un bon match Hugo, ne soyez pas déçu. Vous voulez juste pas être les champions d'Europe puisque vous serez les champions du monde en 2018, le consolais-je.

- Je l'aime cette gamine, dit Paul en frottant sa main sur ma tête.

- Heeeee, chuchotais-je pour ne pas m'attirer les foudres du capitaine.

- Bon bah on va y aller Hugo, dit Marine à son époux, ravie de t'avoir rencontré Mathilde, et Paul vient à la maison bientôt Anne serait contente de te voir.

- Ouais, ok, je viens demain, lui répondit-il avant de m'embarquer une fois de plus.

Il me trainait une fois de plus à travers les gradins, me faisant monter et descendre les marches de nombreuses fois et me présentant à un peu tout le monde avant de s'assoir sur un siège. Je m'assis à côté de lui en le regardant.

Closer /Griezmann\Où les histoires vivent. Découvrez maintenant