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Mercredi 03 Aout, 1h35

Mon souffle restait bloqué dans ma gorge. Enfin, je ne m'attendais vraiment pas à une réponse comme celle-ci. Je ne pus empêcher mes lèvres de se tendre dans un sourire. Je connectais mes yeux marrons aux siens bleu et posais mes mains dans sa nuque. Je me relevais légèrement sur mes pieds pour que mes lèvres atteignent les siennes. Antoine approfondi notre baiser me faisant sourire à travers ce dernier. Je rompis à contre cœur notre contact par manque de souffle. Nous étions comme deux idiots sur ma terrasse au beau milieu de la nuit, essoufflés.

- Je dois conclure que tu es d'accord. Non parce que Paul va vouloir savoir en fait, ria le châtain en se détachant de moi.

- T'es incorrigible ma parole, lui dis-je.

Antoine lâcha un rire avant de m'attirer vers lui pour déposer ses lèvres sur les miennes une nouvelle fois.

- On peut aller se coucher maintenant, lui dis-je.

- Ah maintenant on est plus énervé hein, me charria-t-il.

Je lui donne un coup de poing dans l'épaule avant de rouvrir la baie vitrée. Mais avant que je puisse passer un pied dans la maison, Antoine me tira vers lui et plongea son visage dans mon cou me faisant rire.

- Lâche-moi, je suis crevé, lui dis-je.

- Mais laisses moi profitez de toi, marmonne-t-il dans mon cou me faisant frissonner.

Je posais mes mains sur ses bras qui entouraient ma taille en riant avant de me débattre.

- Anto, aller on va se coucher, répétais-je en me débattant pour sortir de son emprise.

- Chut, tu vas réveiller tout le monde, rigole-t-il.

Je me retournais dès qu'il m'avait lâché et lui intimais de se taire en posant mon index sur mes lèvres. Il passa devant moi en souriant tandis que je refermais la baie vitrée à clé. On monta doucement dans ma chambre essayant de ne pas faire de bruit ou en tout cas le moins possible. Une fois ma porte fermée, je me jetais sur mon lit provoquant le rire du sportif derrière moi. Il enleva ses vêtements précédemment mis avant de me tendre son portable ouvert sur les messages. Je fronçais les sourcils en me relevant pour m'assoir en tailleur.

- Bah vas-y regardes, tu vas rire, me dit-il.

Je pris l'appareil entre mes doigts avant de voir notre conversation. Je fronçais une nouvelle fois les sourcils ne comprenant pas pourquoi il me l'a montrait, sachant que j'avais exactement la même sur mon téléphone.

- Ce sont nos messages que je relis, avoue-t-il.

Je relevais les yeux vers lui et je sentis mes joues rougir de honte.

- Non, mais.... Non... C'était une simple question, lui dis-je honteuse.

Je me couchais rapidement sur le ventre et cachais mon visage dans mon oreiller. Antoine rit avant de rapprocher son corps du mien. Il prit les bords de l'oreiller avant de le retirer brusquement me faisant relever la tête.

- Héé, mais ça fait mal, lui dis-je en le frappant avant de frotter doucement mon visage.

Je reposais mon visage sur mon matelas et fermais les yeux dans l'espoir de repartir dans mon sommeil. Je sentis Antoine passer les doigts sur mon visage me laissant de délicieux frissons avant que je ne sente ses lèvres se déposer sur les miennes. J'ouvris les yeux quand il se recula et le découvrit à quelques millimètres de moi.

- Je suis tellement heureux de pouvoir faire ça quand j'en ai envie, avoue-t-il en chuchotant.

- Enfin, c'est pas comme si tu ne le faisais pas déjà, me moquais-je de lui.

Closer /Griezmann\Où les histoires vivent. Découvrez maintenant