Tome 2 // Chapitre 6.

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Katelyn Tarver – You don't know.☆

Samedi 19 Novembre 2017, 6h42

Mon réveil venait de sonner il y a de ça 2 minutes mais je n'avais absolument pas la force d'ouvrir les yeux. J'étais arrivé à Paris hier soir, sur les coups de 22h et j'étais directement venu me coucher à l'hotel. Je devais être au salon à 8h00 pour enchainer jusqu'à midi. Je me forçais tout de même à ouvrir les yeux pour éviter de sombrer une nouvelle fois dans le sommeil mais restais tout de même couché. Je débranchais mon portable de la prise et remontais le portable à mes yeux en baillant. Je fronçais les sourcils face à la lumière du téléphone et me questionnais quand je vis le nom de Maud affiché dans mes messages.

De Mau-maud :

Askiiip t'es à Paris et même pas tu me le dis ? Une vraie saloprie cette gamine !

Je souris à son message avant de taper une courte réponse en lui disant que je faisais siplement l'allé-retour pour le salon avant de passer au message suivant, celui d'Antoine qui me répondait simplement à celui que je lui avais envoyé la veille. Antoine avait été très sérieux dans ses soins pour sa cheville tout le long de la semaine. Il a été très déçu de ne pas participer au match de l'équipe de France mardi mais Koke et Bea sont venus le regarder avec nous chez Antoine et le petit Izan lui a vite changé les idées. Je n'avais d'ailleurs pas pu résister à l'envie de le prendre en photo, photo qu'il m'a réquisitionné pour la poster sur Insta. Mis à part ça, je n'avais pas pu voir beaucoup Antoine parce que entre le boulot et ses soins on avait pas pu se voir. Je finissais généralement à 18h en ayant commencé à 13h tandis qu'Antoine avait entrainement et ses soins à 11h et 17h30. Donc on se croisait simplement. 

Cette semaine je l'avais passé avec mon nouveau collègue, Fernando, il est resté avec moi tous les jours pour me donner des conseils et me montrer. Une fois que j'aurais repris les cours je m'occuperais des horaires du soir, alors pour l'instant je restais aux horaires de journée jusqu'à la rentrée. J'avais compris une bonne partie des bases. Heureusement que ce bar ne servait pas de cocktails trop compliqué. Je devais juste apprendre la liste de tout ce que servait, ça me faciliterait beaucoup la chose. Non mais une fois que tu as pris le coup de main ça va. Je suis en congé aujourd'hui donc j'ai eu de la chance. J'ai parlé avec mon patron du fait que je devais avoir des rendez-vous certains jours qui nécéssitaient que je me rende à Paris et il a été très consiliant avec moi. Non, en vrai, mon patron est vraiment très gentil et drole, je m'entends bien avec lui, dès qu'il passe au bar, il me fait des blagues et tout. J'avais peur de tomber sur un salaud mais non, c'est tout le contraire, peut-être parce qu'il est pas beaucoup plus vieux que moi, enfin, il doit avoir la trentaine quoi. Je n'ai pour l'instant pas de jour de congé défini, ça change de semaine en semaine mais ça me va. Je n'ai par contre pas eu le temps et l'envie de passer à l'école mais je me suis promis d'y passer cette semaine.

Je finis par me lever en me disant que j'allais finir par être en retard. Je passais rapidement sous la douche sans me laver les cheveux, l'ayant déjà fais hier. J'enfilais ensuite les vêtement j'avais préparé la veille, qui se composaient d'une robe noir assez moulante par-dessus laquelle je rajoutais un pull blanc. Je me maquillais légèrement et rajoutais un rouge à lèvre rouge avant de rassembler mes affaires. Je devais rejoindre Morgane qui m'accompagne aujourd'hui, dans le hall d'ci 5 minutes. Je me dépechais d'enfiler ma veste et pris mes deux sacs tout en me repassant mon texte de cette après-midi en tête. Je dois avouer que je stressais un peu quand même. Je suis pas habitué à parler devant autant de monde, c'est pour ça que j'écris ! J'avais passé la semaine à écrire, corriger et refaire ce texte me mettant une pression de ouf.

Je saluais Morgane quand j'arrivais dans le hall et nous partimes en direction du salon. Je prenais l'avion à 18h et je devrais normalement arriver juste à temps pour le match d'Antoine. Je ne lui avais pas dis, lui réservant la surprise. J'avais hate de voir sa réaction et de voir comment il allait assurer pour ce match. Il se mettait aussi une pression de fou pour ce match, il en faisait une affaire personnelle, ce que je pouvais complètement comprendre.

Closer /Griezmann\Où les histoires vivent. Découvrez maintenant