Closer /Griezmann\

Tome 2 // Chapitre 28

×× Same ~ June The Girl ××

Besoin de vous en bas pour répondre à 3 petites questions !  

Bonne lecture, on se retrouve en bas ! 

Vendredi 07 Avril, 00h43

- Tu as vu Erika, me redemande Antoine.

Je hoche la tête comme simple réponse simplement pour voir sa réaction. Antoine se réinstalle un peu mieux contre la tête de lit et prend sa tête entre ses mains. D'accord, très bien, je ne m'attendais pas à ce genre de réaction mais je commence un peu à flipper. Et si... ?

Antoine souffle avant de relever les yeux vers moi. Quand ses yeux se connectèrent aux miens, je vis beaucoup d'inquiétude dans ces derniers, faisant monter ma peur d'un cran.

- Ecoutes, je ... j'avais juste besoin de...

Je me relevais du lit d'un coup ne le laissant même pas terminer sa phrase. BORDEL !!! C'est une putain de blague ? Dites-moi que je rêve. Antoine ne peut pas faire ça, ne peux pas me le faire, à moi, celle qui porte sa fille ? Je complexe déjà beaucoup sur mon corps en ce moment et voilà qu'il va voir ailleurs et qui plus est vers son ex qui est une bombe atomique.

- C'est une putain de blague Antoine, criais-je. Dis-moi que c'est une putain de blague ? Que tu me fais marcher là ?

Je sentais les larmes me monter aux yeux en même temps que la panique qui s'installait dans mon corps et mon esprit. Je me mis à faire les cents pas devant le lit en prenant mes cheveux entre mes doigts. Antoine le regardait d'un air désolé et je craquais.

- Je dois rêver ? Je te promets, que je dois rêver là. Faut que je me réveille, me parlais-je à moi-même.

Antoine se leva et s'approcha de moi mais je lui criais de ne pas m'approcher quand il essaya de me prendre dans ses bras.

- Bordel Antoine, je porte notre enfant ! Je ... je ... Comment tu as pu me faire ça, nous faire ça, criais-je.

Il ouvrit la bouche pour parler mais je l'en empêchais en lui coupant la parole.

- Non, je n'ai pas fini. Merde Antoine, tu sais à quel point je complexe sur mon corps en ce moment. Tu savais ce que ça me ferait si tu allais voir ailleurs. Bordel, putain de merde. Je te promets que je vais te tuer. Putain mais avec Erika bordel ! C'est une putain de blague. Je complexe à mort sur elle parce que c'est un canon et toi tu retournes vers elle. J'aurais dû m'en douter, criais-je avant de placer mon index sur son torse. Tu me déçois Antoine. T'es un connard. Un putain de gros connard.

Je pleurais désormais à chaude larme en sentant mon cœur qui se brisait un peu plus à chaque seconde qui s'écoulait. Je fus prise d'une crise d'angoisse tellement forte que je n'arrivais plus à parler ni même à respirer. Antoine paniqua et se rua sur moi avant que je ne tombe par terre. Il s'assit derrière moi, m'entoura de ses bras et me murmurais des paroles pour que je respire.

Quand ma crise se calma un peu, je partis dans une nouvelle crise de larmes. Antoine me serra encore plus fort dans ses bras en parlant alors que je ne comprenais pas un mot de ce qu'il me disait. Je restais obnubilé par l'image d'Antoine en train de me tromper. Je ne sais pas comment il a fait mais il réussi à me tourner de sorte à ce que je lui fasse face. Il encadra mon visage de ses mains et posa son front contre le mien.

- Bébé, Mathilde, calmes toi. Je ne t'ai pas trompé, réussissais-je à comprendre.

Mes yeux s'écarquillèrent directement une fois que je compris sa phrase. Antoine embrassa mes lèvres rapidement tout en continuant d'essuyer mes larmes qui coulèrent encore en masse sur mes joues.