Épilogue ♥

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×× Closer ~ The Chainsmoker ft Halsey ×× ❤️

02 Juillet 2053

Madrid

Je referme l'album qui reposait sur mes jambes depuis quelques heures avant de passer ma main sur la couverture un peu poussiéreuse. Je passe mes doigts contre mes joues pour essuyer les quelques larmes qui ont coulées face à ses nombreux souvenirs. Je finis par passer mes doigts sur le visage de mon mari en train de tenir la coupe du monde dans sa main, celle de 2018 je crois, à moins que ce soit celle de 2022, peu importe. 

Je me souviens encore du jour de notre mariage où Antoine m'a offert cet album photo que je n'ai pas arrêté de remplir. Aujourd'hui nous fêtons nos 35 ans de mariage. Et oui 35 ans que je supporte cet homme, ne me demandez pas parce que même moi je ne sais pas comment j'ai fait !

Cet album est déjà rempli et c'est en faisant les cartons que je l'ai retrouvé. Voilà plusieurs heures que je passais de page en page à me remémorer tous ses souvenirs que sont les nôtres. Je sens une tête se glisser contre la mienne et souris en reconnaissant le parfum de mon mari.

- Bonjour belle blonde, entendis-je près de mon oreille.

- Hola mi campeon, souriais-je à mon tour.

Il dépose un baiser dans le creux de mon cou avant de faire le tour du canapé et de s'installer à côté de moi. Il passe sa main sur ma cuisse tandis que je passe mes jambes par-dessus les siennes.

- Tiens ça faisait longtemps, remarque-t-il en désignant l'album sur mes jambes.

- Oui, je l'ai retrouvé au fond du placard, ça fait longtemps qu'on ne l'a pas ouvert, souriais-je.

- C'est normal, tu te souviens comment était Alia quand elle a commencé à marcher, me demande-t-il en ouvrant la page où une photo de notre bébé se trouvait.

- C'était la catastrophe, riais-je à mon tour en me rappelant de cette période.

- On ne pouvait rien laisser traîner, s'esclaffe Antoine.

Je souris face à cette vision d'Antoine mort de rire. Antoine et mes enfants m'ont tellement apporté durant ces dernières années que je leur serais à jamais redevable. Sans eux, je ne serais pas là où je suis et surtout je ne serais pas celle que je suis devenu.

Je sursaute en entendant la sonnette de la maison retentir, provoquant le rire moqueur d'Antoine. Je lui mets un coup de poing dans l'épaule en riant avant de me relever et de lui avoir laissé l'album photo. Je m'empresse de me diriger vers la porte d'entrée. J'ouvre la porte et je récupérais une bombe dans mes jambes. Je baisse les yeux et découvre mon petit amour enroulé autour de mes jambes. Je rigole en me penchant vers lui pour lui ôter sa casquette.

- ¡Abuela! (=grand-mère !), crit-il.

- Mon poussin, m'exclamais-je à mon tour.

Je n'eus pas le temps de lui dire autre chose qu'il était déjà parti en direction du salon. Je lâchais un rire avant de me tourner pour voir ma fille arriver avec ses sacs.

- Salut maman, s'exclame ma fille en passant sa main dans son chignon.

Je lui souris en la prenant rapidement dans mes bras avant de lui déposer un bisou sur la joue. Je lui prends un de ses sacs et referme la porte derrière elle. Elle avance dans la maison avant de saluer son père qui est déjà en train de faire le fou avec son petit fils. Alia le gronde rapidement avant de souffler en se tournant vers moi.

- Il est insupportable depuis ce matin, souffle-t-elle.

- Mais c'est normal, il vient en vacances chez nous !

Closer /Griezmann\Où les histoires vivent. Découvrez maintenant