Closer /Griezmann\

Tome 2 // Chapitre 44.

Si j'étais un homme ~ Chilla (écouter les paroles de cette chanson, elles sont magnifiques et je trouve qu'elle collait bien à ce chapitre aussi j'avoue..) 

Jeudi 15 Mars 2018, 11h46

( 3 mois plus tard )

Je pousse la porte et me fais accueillir par Marley qui me saute dessus, sauf que ce n'est plus notre bébé d'il y a un an, il pose désormais ses pattes sur ma poitrine. Je lui caresse la tête en riant avant de lui enlever ses pattes qui étaient sur moi juste après lui avoir fait un bisou sur le crâne. Je pose mon sac sur ma valise à droite de la porte. Et me dirige vers le bruit. Je rentre d'une semaine de voyage en Suisse pour le magazine et j'ai dû m'arrêter deux jours à Paris pour faire des interviews. Ça faisait donc presque deux semaines que j'avais pas vu mes amours. Normalement Maud doit être ici, à Madrid, parce qu'avec ses entraînements et ses matchs, Antoine ne pouvait pas garder Alia tout seul.

J'entends du bruit dans le salon alors je m'y dirige doucement. Je rigole en voyant la couette rousse de Maud dépasser de derrière le canapé. Je m'y dirige donc et les découvre elle et Alia en train de lire un livre.

- Coucou, m'exclamais-je.

Les deux filles posent leurs yeux sur moi alors que je me baisse pour tendre les mains vers Alia qui me lance un énorme sourire en criant. Elle passe par-dessus le genou de sa tante et vient rapidement vers mois à quatre pattes. Je la récupère au vol et la prends dans mes bras en la faisant tourner, ce qui l'a fit rire. Je lui dépose de nombreux bisous sur ses joues et ses cheveux, ne faisant pas cesser son rire. Elle encercle ensuite mon cou de ses petits bras tandis que je la serre fort contre moi. Qu'est ce qu'elle m'a manqué, bordel !

Je garde ma fille dans mes bras quelques instants avant de vouloir la reposer par terre mais elle ne veut pas me lâcher même après plusieurs essais, je décide donc de la garder sur moi. Je m'avance donc vers Maud qui s'est relevée.

- Salut toi, la saluais-je en déposant un bisou sur sa joue.

- Salut l'aventurière, dit-elle à son tour en me déposant un bisou, tu as manqué à la demoiselle.

- Elle m'a manqué aussi, soufflais-je en caressant le dos d'Alia tandis qu'elle ne quitte pas mon cou.

- Bon alors la Suisse, me demande-t-elle en rangeant les jouets qui trainaient partout.

- Franchement ouf ! Les paysages sont tellement... naturels, annonçais-je.

- On y est allé une année avec Antoine pour un Noël je crois, c'était magnifique.

- Oui vraiment magique, j'étais à la montagne et j'ai pu voir des trucs de malades. Je te montrerais les photos !

- Avec plaisir, me sourit la rousse, Antoine ne devrait pas tarder de rentrer de l'entraînement.

J'hoche la tête en souriant tandis que je me dirige vers la cuisine pour boire un coup.

- Il faisait pas aussi chaud quand je suis partis, dis-je à Maud.

- Ouais, ça fait 3 jours que la température monte un max là, m'explique-t-elle, les joies de l'Espagne !

- Oui parce que je peux te garantir qu'en Suisse et à Paris il fait pas ce temps là, riais-je après avoir bu mon verre.

Je baisse les yeux et vois Alia jouer tranquillement avec mon collier.

- Alia, l'interpellais-je, bébé, on va jouer ?