Closer /Griezmann\

Tome 2 // Chapitre 49.

Magic System ~ Magic in the air 

Dimanche 15 Juillet, 16h55

- Aux armes, citoyens, formez vos bataillons, marchons, marchons, qu'un sang impur, abreuve nos sillons, chantais en cœur avec les français présents dans le stade de Moscou.

Dimanche 15 Juillet 2018. Nous sommes à environ 90 minutes de remporter ou non cette coupe du monde. De nombreux frissons parcours mon corps à l'entente des nombreux cris d'encouragements des supporters français ayant fait le déplacement en ce jour de final.

Je prends une vidéo de nombreux drapeaux français dans les tribunes tout en gardant un œil sur Alia qui est dans mes bras en train de crier comme 90% du stade. Je lui ais tout de même mis un casque sur les oreilles pour ne pas l'agresser avec les klaxons et tout ça. Je poste rapidement ma story sur les réseaux avant de déposer mon téléphone dans mon sac à mes pieds. Je m'assois quelques instants en attendant le coup de sifflet de départ. Alia veut rester debout, je la laisse donc par terre alors qu'elle se tient à mes genoux. Je lui dépose un de ses nombreux jouets sur mes genoux pour qu'elle puisse jouer avec avant que Emy ne l'appelle à côté de mon père. Je souris en la voyant lui lancer un grand sourire puis en avançant doucement en se tenant à tout ce qui se trouvait sur son chemin. Je laissais tout de même ma main dans son dos au cas où elle ne tombe. Oui, Emy, mon père et Virgile ont fait le déplacement jusqu'en Russie pour assister à la finale. Enfin Antoine les a gentiment invités, Virgile était comme un dingue quand je leur ai annoncé la nouvelle. Mon tout petit frère, Noah, étant malade, ma mère et lui ne les ont pas accompagnés jusqu'ici. Emy récupère sa nièce au vol en la félicitant grandement. Je me relève quand j'entend le décompte du début du match. Je crie les chiffres un à un avant que le coup de sifflet ne retentisse.

Je crie pour encourager notre équipe avant de regarder le stade attentivement. Je regarde les nombreuses occasions passer les unes après les autres avant de me relever, totalement concentrée dans le jeu en voyant la touche que va devoir effectuer Antoine. Il recule, essuie son visage dans son maillot, se concentre et s'élance. J'arrête de respirer, croise les mains et regarde attentivement le ballon qui finit sa course dans les filets. Je saute sans plus attendre en criant de joie. Je continue de hurler en cœur avec les français tandis que les joueurs se sautent dessus. De ma place, Antoine a mis le but, alors je suis surprise en ne le voyant pas le célébrer à sa manière. Mais je ne me laisse pas atteindre et continuer de sauter en hurlant de joie. Je perçois Antoine regarder dans notre direction alors je ne peux m'empêcher de le féliciter en lui lançant quelques signes.

Le match reprend rapidement et nous enchainons les passes, fautes avant qu'un pénalty ne soit sifflé. Je croise les doigts en voyant l'arbitre demander l'arbitrage vidéo. Alia est désormais dans les bras de mon père et je lui donne un petit gâteau en attendant d'avoir la décision de l'arbitre. Je saute de joie en voyant que le penalty est accordé avant de me reconcentrer sur Antoine qui va tirer ce péno. Je ferme les yeux rapidement en recitant une petite prière avant de les rouvrir en entendant le sifflet de l'arbitre. Je retiens ma respiration et regarde attentivement mon compagnon prendre de l'élan et tirer ce ballon qui finit une nouvelle fois dans les filets. Je hurle de nouveau de joie en sentant des larmes me monter aux yeux. Je rigole en voyant Alain, Théo et Virgile qui se trouve à côté de Théo faire la célébration d'Antoine, avec lui.

Je souffle de bonheur avant de me tourner vers Alia qui est tranquillement dans les bras de mon père qui a le bras levé et chante la marseillaise entamé par les supporters. J'entends mon petit frère éclater de rire alors je tourne les yeux vers lui pour le voir se faire prendre en vidéo par Alain, en train de faire la célébration avec Théo. Ce dernier demande rapidement l'accord de mon père pour poster la vidéo sur ses réseaux, ce qu'accepte mon géniteur.