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Mercredi 07 Septembre

Paris, 13h41

Antoine suivit mon regard pour tomber sur les chiffres affichés et il perdit son sourire à son tour avant qu'il ne se tourne soudainement vers moi

- Tu ne travailles pas demain, alors pourquoi tu m'accompagnerais pas aujourd'hui et repartirais pas demain, me demande-t-il avec enthousiasme.

- Bah...euh... je... je sais pas, tu me prends un peu de court là, Antoine.

- Non et puis je sais que tu prévois toujours des vêtements de rechange au cas où il y aurait un truc.

Je regardais dans tous les coins de la pièce sans savoir quoi répondre. Antoine avait raison, je ne travaillais pas demain et j'avais une tenue supplémentaire dans mon sac.

- Mais tu vas être en réunion toute la journée, je sais pas, dis-je.

- Ouais, bon la réunion à 14h30 pour Puma tu vas pas pouvoir y assister mais elle ne va pas être longue parce que j'ai un shoot à 16h00 pour le magasine L'Equipe et tu vas pouvoir m'y accompagner, dit-il fièrement, aller tu peux pas refuser.

Il me fit son fameux sourire auquel je ne peux résister et il le savait très bien. Je pesais le pour et le contre rapidement avant d'accepter en souriant. Antoine se releva et vient m'embrasser directement me faisant sourire.

- Génial, et si je te disais qu'on a maintenant environ 20 minutes pour prendre notre douche et se préparer, tu dirais, me dit-il en me prenant ma main pour me faire me lever.

- Je te répondrais, dépêches toi, j'ai déjà pris ma douche, souriais-je.

- Loupé, mauvaise réponse, tu viens avec moi !

Je ris avant de me faire entraîner par le sportif. Je lui sautais sur le dos pour qu'il m'y emmène nous faisant rire.

14h02

- Anto, bouges, tu vas être en retard, criais-je à l'homme toujours dans la salle de bain.

- Tu m'as mis en retard aussi, dit-il en sortant de la salle d'eau.

- Quoi ? Mais n'importe quoi, c'est toi qui m'a entraîné, m'offusquais-je.

- Peut-être mais c'est toi qui te fatigues pas aussi, tu es insatiable, dit-il à son tour en frottant ses cheveux dans une serviette.

Je ris en lui frappant le torse. J'étais toujours en serviette et j'essayais de presser Antoine pour qu'il se bouge, parce que son chauffeur n'allait pas tarder d'arriver. Il enfila rapidement un jean et un pull avant de rassembler ses affaires.

- Tu vas faire quoi en attendant, me demanda-t-il.

- Je vais passer à la gare pour changer mon billet, récupérer ma valise et me promener je sais pas encore, exposais-je.

- Ça marche, mais on fait comme j'ai dis, à 15h30 mon chauffeur vient te chercher peut importe où tu es et on se retrouve au shooting, insiste de nouveau Antoine.

- Oui, Anto, j'ai compris, soufflais-je.

Il hocha la tête et s'approcha de moi. Il prit mon visage entre ses mains et embrassa mes lèvres tendrement. Je passais mes mains sous son tee-shirt et le sentis sourire à travers notre échange.

Il se recula de quelques millimètres avant de chuchoter quelques mots en souriant.

- Tu es vraiment insatiable.

Closer /Griezmann\Où les histoires vivent. Découvrez maintenant