Closer /Griezmann\

18.

Mardi 12 Juillet, 11h35

Puerta del Sol, Madrid

Nous étions à présent tous installé à l'intérieur d'un petit café à côté de la grande « Puerta Del Sol ». Nous avions commencé par la Plaza Mayor puis Antoine nous a dit que la Puerta del Sol n'était pas très loin donc on pourrait faire ses deux places à la suite. Nous l'avions suivi puisque lui et Raph étaient nos guides. Ensuite Raph voulait nous montrer le bar où il venait toujours avec ses amis donc nous voilà tous assis autour d'une table à débattre sur nos beuveries d'ados.

- Moi je me rappelle, à la fin de mon lycée je trainais avec des gars du club de foot mais ils avaient genre 1-2 ans de plus. Et genre il y avait un bar en face du stade et on y allait après chaque entrainement. Et jusque-là j'avais jamais pris de cuite, je vous jure ! Et un soir le coach nous en avait fait bavé et j'ai bu comme un trou. Et là le coach est arrivé dans le bar. Woah j'vous jure, j'ai pas fait le malin ! Sauf que du coup j'étais bourré et j'essayais de pas faire de bruit et de me cacher quoi et sauf que j'étais tout sauf discret. Bref le coach m'a vu et quand je l'ai rejoint j'ai eu une putain d'envie de vomir.

- Non, Paul me dit pas que t'as fait ce que je pense, demande Théo en riant.

- Wesh t'as cru que j'étais devin, je sais pas à quoi tu penses moi, rétorqua Paul nous faisant rire. Donc je disais, j'ai eu envie de vomir et genre le coach me parlait et je suis partit en courant pour sortir et j'ai dégueulé comme une merde devant le bar mais genre devant quoi. Et quand le coach est sorti pour voir où j'étais allé il a mis les pieds en plein dedans.

- Beurrrk, c'est crade, intervient Emy en riant.

- Putain gros, rit Antoine.

Je jetais un regard complice à Julie qui essayait de se faire toute petite mais ça ne marchait pas. Je relançais la discussion sur ma brune.

- Tu connais ça toi, Julie non, souriais-je à la brune.

- Non, pas du tout !

- Ouaaah, ça va balancer les doss' là, dit Théo.

- Règlement de compte les gars, annonça Raph.

- Bon on y va, demanda innocemment Julie.

Nous rions ensemble comme de vieux copains quand Raph se leva sous nos regards.

- Quoi ? Demande le madrilène.

- Bah tu vas où mon pote, le questionne Paul.

- Payer, dit-il simplement.

- Ah bah attends j'arrive, lui dis-je à mon tour en prenant mon sac.

- Non, restes là, me répondit-il en me poussant.

- Bah non, faut que je paye !

- Bah non je vous invite !

- Quoi ? T'as cru, lui dis-je en me levant.

- C'est toi qui a cru ouais ! Aller cherches pas, tu pourras pas changé, je vais payer un point c'est tout.

Je croisais mes bras sur ma poitrine en boudant tout en me rasseyant puisque je savais pertinemment que je n'allais pas gagner face au basané. Mon voisin de droite, c'est-à-dire Paul me mit un coup d'épaule pour je le regarde.

- Si tu boudes parce que tu payes pas, je te laisse payer mon prochain restau.

- Mais t'es con, riais-je.

On se leva tous ensemble et on décida de rejoindre les voitures pour partir en direction de chez Antoine.

- Oh gros, tu veux pas prendre les filles avec toi por favor, supplia Raphaël.