16.

12.3K 403 51
                                    

Lundi 11 Juillet 2016, 19h40

Madrid, Espagne

Je soufflais un grand coup, fatigué de notre petit moment d'excitation. Antoine se laissa tomber sur le côté gauche du lit, me permettant de pouvoir me coucher sur le dos et de pouvoir enfin respirer. J'étais essoufflé mais mon sourire ne voulait pas quitter mon visage me rendant idiote clairement et Antoine ne put s'empêcher de me le faire remarquer.

- Ah mais en vrai, t'aimes bien quand je t'embête hein, me dit-il en planta son index dans mes côtes me faisant sursauter une fois de plus.

- Aller, arrêtes ! J'en peux plus, dis-je en riant.

J'entendis mon portable sonner sur ma table de chevet et demandais à Antoine de me le passer, ce qu'il fit s'en plus tarder. Je le remerciais rapidement et déverrouilla mon appareil. Je vis de nombreuses notifications Twitter de mes fans à propos de mon nouvel article que j'avais posté il y a 15 minutes. Je souriais rapidement aux différentes mentions et verrouillais mon écran avant de le laisser tomber sur le matelas entre nous deux et de me tourner vers le brun qui me regardait allongé sur le dos, les mains derrière la tête. Il me lança un grand sourire auquel je répondis en lui montrant mes dents à mon tour.

- Tu es contente de ton article, me demande Antoine doucement.

- Oui, ça faisait un moment que je n'avais pas posté, depuis la mort de mon grand-père en fait. Je n'ai pas eu tellement l'inspiration de le faire. Mais je ne pouvais pas ne plus poster pour les gens qui me suivent, admis-je en baissant les yeux.

- Hé, regardes moi, chuchote-t-il.

Je relevais les yeux pour rencontrer ses yeux bleus qui me fixaient avec intensité. Il posa sa main sur mon bras le caressant doucement me faisant frissonner légèrement. Ma peau ne s'était toujours pas habitué à son contact ou quoi ?

- Il faut bien que tu prennes du temps pour toi aussi de temps en temps. Je pense que les personnes qui te suivent peuvent le comprendre aussi. Et au fait j'aime bien ta manière de présenter les lieux, les choses et tout. Tu les décris vraiment bien, on a l'impression d'être avec toi, dit-il avant de me sourire.

- C'est gentil, merci Antoine.

Je me rapprochais du brun et posais mes lèvres sur sa joue. Il me fit me retourner pour lui tourner dos, après m'avoir adressé un sourire, et passa un bras autour de ma taille et sous ma tête pour me coller à son torse. Il calla sa tête de sorte à ce que son souffle se plaque sur ma nuque et m'envoyant des millions de choc électrique le long de ma colonne vertébral. Je lui fis des papouilles sur son bras qui se trouvait autour de ma taille en silence. Je brisais le silence pour ne pas qu'il remarque à quel point j'étais gêné de notre rapprochement.

- Et toi ça va ?

- Ouais un peu fatigué, mais content d'être en vacances. Mais je pense que je reste quand même surtout déçu, me dit-il avant de resserrer inconsciemment sa prise autour de ma taille.

- C'est normal d'être dessus tu sais, lui dis-je en faisant courir mes doigts de ma main droite le long de son bras le faisant frissonner, vous y avez mis beaucoup de vous dans cette compétition. Mais je suis sûr que vous allez revenir encore plus fort pour les battre. Et puis Mr Meilleur Buteur de l'Euro, tout le monde est fier de vous.

- Ouais, je sais, me dit-il en soufflant.

- Aller, repose-toi, tu reprends bientôt les entrainements non ?

- Ouais le 8.

- Et que vas-tu donc faire de tes vacances Mr Griezmann ?

- Les passer à dormir surement ! Non en vrai, je vais surement passer une semaine à Mâcon, je sais pas encore quand mais je vais le faire. Et puis les passer avec mes amis et tout et toi aussi. Maintenant que je suis plus libre, je vais pas te lâcher non plus !

Closer /Griezmann\Où les histoires vivent. Découvrez maintenant