35.

10.2K 354 15
                                    

Mercredi 10 Aout, 15h05

Simeone siffla la fin de l'entraînement et toute l'équipe avança en groupe vers les vestiaires en parlant et riant.

- Aller, viens on va les attendre dehors, ils en ont pas pour longtemps je pense, me dit Beatriz en se relevant doucement.

Je l'imitais et lui prit son sac quand je la vis se tenir le dos de douleur.

- Tu es sûr que ça va, lui demandais-je.

- Mais oui, c'est de plus en plus dur puisque le bébé commence à être un peu lourd pour mon dos mais ça va aller, me dit-elle avant de descendre les marches.

Je passais devant elle pour plus de sécurité, ce qui la fit grogner comme quoi elle était encore capable de descendre des escaliers toute seule. On arriva près de la voiture de Bea une dizaine de minutes plus tard. Bea ouvrit sa portière et s'assit sur le siège. Je sortis mon portable de ma poche pour envoyer un message à ma soeur et Julie pour leur dire que j'étais bien arrivé, en même temps de parler avec Béa.

-Aie, putain, criais-je quand je sentis un coup sur mes fesses.

Je me retournais pour découvrir un Antoine plié de rire. Cet idiot venait de me mettre un coup de pied et il était content. Pour la peine je ne le calculais même pas et partis dire bonjour à Koke qui riait avec Bea. Antoine, vexé, me regardait avec des yeux ronds. Je ris en me posant contre la carrosserie du véhicule de Bea.
Antoine posa son sac à mes pieds avant de me serrer dans ses bras.

- Mais quelle surprise, mi bella, me susurre-t-il à l'oreille.

Il me leva du sol et me fit tourner ce qui bien entendu me fit rire. Il me reposa quelques secondes plus tard avec un sourire jusqu'aux oreilles. Enfin je dis rien parce que je devais probablement avoir le même. Il posa sa main sur ma nuque et rapprocher nos lèvres jusqu'à ce qu'elles se touchent. Je prologeais bien entendu son baiser jusqu'à ce qu'Antoine se fasse pousser de moi (vous avez compris ?) Je découvris Koke rire avec Bea. Il avait poussé a
Antoine en riant tandis que j'avais les joues qui rougissaient. Antoine posa son bras sur mes épaules pour me rapprocher de lui.

- Quoi ? t'es jaloux, lui demande-t-il.

- Non, non, j'ai tout ce qu'il me faut, t'inquiètes pas pour moi, dit-il en se rapprochant de Bea.

On rit encore quelques instants avant que je ne sorte ma valise de la voiture de Bea. Je la fit rouler jusqu'à Antoine en lui souriant.

- Merci Bea, lui dis-je avant de la prendre dans mes bras.

- Oh mais de rien, c'est avec plaisir, on se revoit demain surement non ?

- Oui avec plaisir, lui dis-je en souriant.

- Non, désolé, elle est venue pour moi, s'exclame Antoine en me rapprochant de lui.

Je ris avec Bea avant de me dégager de son étreinte pour saluer Koke. Antoine salua ses amis avant de reprendre son sac sur son épaule et se diriger vers sa voiture. Je le suivis en tirant ma valise derrière moi. Il s'arrêta devant sa voiture un peu plus loin, la déverouilla et m'ouvrit le coffre en souriant. Il prit ma valise et me la rangea dans a coffre avant de s'apercevoir que son sac de sport de ne rentrait pas. Il referma le coffre avant de s'avancer vers l'avant de sa voiture, ouvrir sa portière et de balancer son sac derrière, tandis que je montais côté passager. J'attachais rapidement ma ceinture avant de relever les yeux vers Antoine qui me regardait.

- Quoi, lui demandais-je en rougissant.

- Rien, me sourit-il.

- Arrêtes de me regarde comme ça, riais-je en m'installant correctement.

Closer /Griezmann\Où les histoires vivent. Découvrez maintenant