Closer /Griezmann\

17.

Mardi 12 Juillet 2016, 8h45

Madrid, Espagne

- Aller la belle, faut que tu te lèves, me murmure une voix dans mon oreille.

Je sentais des caresses tout le long de mon dos, étant couché sur le ventre. Mes yeux papillonnèrent quelques instants avant de les ouvrir totalement faisant face à un Antoine souriant. Je soufflais avant de rabattre ma couette sur mon visage ce qui déclenchait le rire du footballeur.

- Je ne sais même pas comment tu fais pour dormir sous ta couette avec cette chaleur, ria-t-il.

- La ferme, lui répondis-je simplement d'une petite voix.

Il ria une nouvelle fois avant de tirer ma couette de moi me faisant grogner et lui rire encore plus.

- J'ai essayé la méthode douce, mais maintenant lèves-toi ! Tu es la dernière et j'ai une surprise pour toi en bas.

Je relevais la tête au mot surprise, maintenant totalement réveillé. Oui j'aime les surprises, j'adore ça en fait. Enfin qui n'aime pas ça aussi. J'ai l'impression d'être retombé en enfance quand on me parle de surprise.

- Une surprise ? Dis-moi ce que c'est, l'implorais-je en me mettant assise.

- Descends et vois par toi-même, me sourit-il.

Je me levais aussi vite que je pouvais et couru dans la cuisine faisant rire Antoine une fois de plus. J'arrivais dans la cuisine mais il n'y avait personne. J'entendis des voix dehors, alors je me précipitais dans le jardin. Quand je passais la porte je reconnu directement le géant qui sert de meilleur ami à Antoine, je cite Paul Pogba.

- Paul, criais-je en me jetant dans ses bras.

- Woah ! Salut gamine, me dit-il en me rattrapant de justesse.

Paul me souleva du sol et me fit tourner en riant.

- Putain ce que je suis content de te voir, s'exclama-t-il.

- Moi aussi !

- Et moi personne ne l'est, intervient une voix derrière moi.

Je tournais la tête pour voir mon petit Raphael Varane debout à côté d'Emy qui buvait son café. Paul me reposa par terre et je sautais directement sur Raph'. Je m'étais beaucoup rapproché de Raph quand on s'était vu pour le match à Lyon et on avait échangé nos numéros à ce moment-là. On s'entendait bien, c'était un mec posé. J'aurais bien envie de dire « comme moi » mais ce n'est pas le cas ! Non mais il est posé et réfléchi et on a de bonnes discussions les deux.

Je descendis de sur Raph et leur fit face.

- Mais qu'est-ce que vous faites là ?

- Bah j'habite ici en fait, et comme tu étais là je ne pouvais pas ne pas te voir quand même !

- Et moi c'est les vacances alors je voulais les passer avec hermano, dit simplement Paul en posant son bras sur les épaules d'Antoine en souriant.

- Je suis contente que vous soyez là en tout cas, leur souriais-je.

Ils me sourirent en retour et je retournais à la cuisine dans l'espoir de pouvoir déjeuner, je me fis rejoindre par Julie quelques instants plus tard.

- Putain, clairement si Raphael était pas marié je lui aurais sauté dessus !

- Je suis d'accord, rigolais-je.