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Mardi 12 Juillet, 16h18

Maison d'Antoine.

Je sautais vite fait sur Antoine pour prendre sa casquette et repartis en courant vers Julie tout en lui criant :

- Prépare-toi Ju, j'arrive.

La brune releva les yeux vers moi et se dépêcha de se placer comme il faut. Je sautais sur le ventre à côté d'elle et fit comme si de rien n'était pour prendre la photo.

Quelques secondes plus tard, j'explosais de rire en voyant Antoine arriver vers moi

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Quelques secondes plus tard, j'explosais de rire en voyant Antoine arriver vers moi. Je me relevais vite fait et me remis à courir tout en riant à travers son jardin. Je me mis derrière un arbre et le regardait arriver en souriant.

- T'es au courant que tu n'as clairement aucune chance contre moi, me dit-il.

- Qui ne tente rien n'a rien voyons.

Je fis le tour de l'arbre quand il se mit à courir vers moi. Je riais tellement que j'en avais mal au ventre et tenir la cadence de la course commençait à devenir très dur. Jusqu'à ce que je sente deux mains s'accrocher à mes hanches. Et sans que je ne comprenne quoique ce soit, je me retrouvais sur l'épaule d'Antoine. Je me débattais en criant et en riant mais rien n'y fit.

- Aller, Antoine, je te jure je fais tout ce que tu veux mais ne me remets pas dans l'eau.

- Tout ce que je veux hein, demande-t-il en s'arrêtant.

- Heu.. ouais, dans la limite du raisonnable quand même.

Il me fit redescendre jusqu'à ce que mes pieds touchent par terre. Il récupéra sa casquette sur ma tête et la posa sur la sienne tandis que je récupérais mon souffle. Putain le con, il est même pas essoufflé.

- C'est de la triche aussi, tu es plus endurant que moi, boudais-je.

- Ah, à qui la faute, ria-t-il.

Je lui tirais la langue avant de me retourner pour retourner à mon livre. Sauf qu'apparemment Antoine en avait décidé autrement.

- Hep hep hep, s'exclame-t-il en me ramenant vers lui par le bras, tu as dit tout ce que je voulais.

- Ah bon ?

- J'ai pas oublié oui, me sourit-il.

- Dis-moi tout alors.

- Je veux que, réfléchit le footballeur, tu me fasses des papouilles comme ce matin.

- Mais t'es un gamin, riais-je.

- Aller, supplie-il en ressortant sa lèvre inférieure.

Mes yeux descendirent quelques instants sur sa bouche mais je relevais directement les yeux vers ses yeux.

- D'accord, mais je lis en même temps, marchandais-je.

- Marché conclu, conclu-t-il.

Il passa devant moi et m'entraina jusqu'au hamac entre deux arbres un peu plus loin. Il s'installa tranquillement pendant que je le regardais.

Closer /Griezmann\Où les histoires vivent. Découvrez maintenant