Closer /Griezmann\

Tome 2 // Chapitre 4.

☆ Mi Gente ~ J Balvin ☆

Dimanche 12 Novembre 2016, 8h27.

Madrid.

Je relevais mes cheveux en queue de cheval tout en sortant des céréales du placard pour les poser sur la table tout doucement. Je sors ensuite du jus de fruits, deux verres, deux tasses et des couverts avant de sortir de la confiture et des petites brioches rondes. J'étais réveillé depuis 8h, j'avais essayé de me rendormir mais Antoine n'arrêtait pas de bouger alors il m'était impossible de me rendormir. Antoine avait bougé et grogné de douleur toute la nuit, je m'étais relevé plusieurs fois pour lui donner des médicaments et de la glace. Je pense que monter toutes les marches alors qu'il n'était pas censé bouger son pied n'était pas une bonne solution pour guérir plus vite. Du coup je culpabilisais un peu alors je faisais tout ce que je pouvais pour essayer de calmer ses douleurs. Je préparais mon thé et le bus en mangeant une brioche sans attendre Antoine p puisque je voulais le laisser dormir. Sur les coups de 9h, je me décidais à aller le réveiller. J'avais essayé de ne pas faire trop de bruit puisque dans mon appartement tout s'entendait mais apparement c'était quelque chose que je n'avais pas réussi. Quand j'avançais vers le lit, je découvris Antoine enroulé autour de la couverture, son pied surélevé en train de me regarder avec des petits yeux. Je souris doucement le trouvais affreusement mignon à ce moment-là et m'avançais jusqu'à le rejoindre sur le lit. Je me faufilais dans ses bras en lui embrassant la joue le faisant sourire.

- Désolé de t'avoir réveillé, murmurais-je.

- Oh ne t'inquiètes pas, j'étais plus ou moins réveillé mais je dois avouer que j'ai une flemme de ouf pour sortir de là.

Je ris doucement en lui remontant ses cheveux sur le front. Il ferma les yeux à ma caresse et se laissa bercer. On resta dans cette position plusieurs minutes avant que je me décide à bouger.

- Anto, tu vas finir par être en retard, chuchotais-je.

- Mais non t'inquiètes, j'ai le temps. Je dois y être dans 2 heures, j'ai large le temps de passer un moment avec toi, tous les deux comme ça, m'explique-t-il en passant sa main dans mon dos.

Je me retrounais pour être couché sur le dos et il glissa directement sa tête dans mon cou, tandis que sa main retrouvait la peau de mon ventre me faisant frissonner. Il déposa de nombreux baisers dans mon cou avant de se poser calmement. Je caressais doucement son bras qui était autour de mon ventre tout en fixant le plafond avant que ce dernier ne grogne en replaçant son pied comme il faut.

- J'en ai ras le cul. En plus je peux pas jouer le match là, grogne le brun.

- C'est pas grave Anto, le principal c'est que tu te remettes sur pied justement, lui expliquais-je.

- Dans quelques jours, je joue contre le Real, m'annonce-t-il.

- C'est vrai ? Et bien tu vois je suis sur que tu préfère être sur pied pour ce match non, lui demandais-je.

- Ouais, mais j'ai l'impression de décevoir tout le monde un peu.

- Antoine c'est n'importe quoi, m'exclamais-je en me relevant sur mes coudes pour lui faire face, c'est une petite blessure, ça arrive à n'importe quel joueur. Qu'est ce que tu me racontes là ? C'est du grand n'importe quoi. C'est pas parce que tu ne joues pas un match que tu vas decevoir tout le monde. Enlèves toi ces idées de la tête.

Je me retournais vers lui et passais une main dans ses cheveux tout en déposant doucement mes lèvres sur les siennes.

- Tu es un excellent joueur qui a simplement été blessé ; tu vas faire attention ses prochains jours, aller en soins et dans quelques jours tu pourras recourir comme un lapin, le rassurais-je.