45.

8K 311 55
                                    

Dimanche 04 Septembre, 16h07

Mâcon

Je me relevais du canapé dans lequel on s'était posé avec Théo depuis qu'on s'était levé. On est simplement aller se chercher des pizzas un peu plus loin mais sinon on avait absolument rien fait à part se mater des films. Je déverouillais mon téléphone pour tomber sur les messages que j'avais envoyé à Antoine la veille mais auxquels il n'avait pas répondu. Quand je m'étais aperçu de ça, je n'avais pas pu empêcher la vague de déception de m'envahir. Je verrouillais directement mon écran en soufflant avant de me relever sous les regards curieux de Théo.

- Tu vas où ?

- Je vais rentrer, je pense que je peux conduire cette fois, lui répondis-je en remontant mon jean.

Il hocha la tête avant de se lever à son tour. Je sortis de la pièce et traversais le jardin pour saluer Isabelle et Alain et aussi récupérer mes affaires. Quand je passais le pas de la porte j'entendis plusieurs voix provenant de la cuisine. Théo me passa devant en relevant les sourcils avant de s'avancer vers la cuisine, moi sur ses pas. Je tombais sur une petite brune à lunettes, assise à côté d'Isabelle autour de la table.

- Salut Maud ! Je savais pas que tu revenais aujourd'hui, je croyais que tu rentrais demain, s'exclame Théo en la prenant dans ses bras.

- Et oui, je me suis dis que je viendrais te faire chier un peu en avance, rit-elle.

Je souris face à la scène. J'allais rencontrer la fameuse grande sœur des garçons après presque 5 mois depuis ma rencontre avec eux. Je restais quand même timidement derrière eux avant que Maud ne se tourne vers moi en souriant.

- Salut, moi c'est Maud, je suis la grande sœur des deux émérgumènes.

Je ris avant de lui faire la bise en me présentant rapidement.

- C'est la copine d'Anto, précisa Théo me faisant prendre une teinte rouge.

- Ah, c'est donc toi, la fameuse, s'exclame-t-elle en riant.

- Faut croire, oui, dis-je à mon tour.

- Ouh, bah je sais pas coment tu fais pour les supporter les deux alors, heureusement que je suis partis, dit-elle en riant.

- Moi non plus, ne t'inquiètes pas, répondis-je en riant à mon tour.

- Nianiania, bon Mathilde allait y aller, intervient Théo.

- Déjà, m'interroge Isabelle.

- Oui, non mais tu vas pas partir maintenant alors que je viens d'arriver, dit à son tour Maud.

Je lui fis un sourire gêné avant de me faire entraîner par l'aînée de la famille Griezmann autour de la table.

- Bon bah, c'est pas que je vous aime pas, mais je vais pas rester avec des filles qui vont jacasser pendant 4 heures, aller tchous, s'exclame Théo avant de sortir de la pièce.

C'est comme ça que je me suis retrouvé assise à parler de tout et n'importe quoi jusqu'à 18h30. Maud est une personne géniale et pleine de vie avec qui je m'entendais énormément. Quand j'ai vu l'heure je me suis excusé avant d'annoncer que je partais cette fois avant de saluer tout le monde et de quitter la maison familiale.

Quand j'arrivais chez Julie, elle n'était toujours pas rentré alors j'ai décidé de prendre un bain.

19h54

Voilà presque une demi-heure que je suis dans le bain avec de la musique qui sort de l'enceinte de Julie. Je pose ma tête sur le rebord de la baignoire derrière moi en me disant qu'il serait tant que je sorte car l'eau commence à se refroidir un peu trop. Je ferme les yeux et me détend au maximum pendant bien 10 minutes avant de me relever doucement hors de l'eau. Je m'entourais d'une serviette le corps et d'une autre les cheveux. Je me sentais toujours un peu vaseuse avec tout l'alcool que j'avais ingurgité mais je pense que la fatigue prenait le dessus. Je badigonais mon corps de lait corporel à la mangue avant de m'habiller et de laisser mes cheveux tomber dans mon dos. Julie n'était toujours pas rentré quand je passais par la cuisine pour manger un yaourt. Je me frottais les yeux et retournais dans ma chambre pour me coucher. Demain, il fallait que je me lève à 7h pour pouvoir être au club à 8, je sens que demain sera une mauvaise journée, je sais pas pourquoi mais je le sens. Je me faufilais sous ma couette tout en vérifiant si je n'avais aucun message, ce qui fut bien entendu le cas. Je me surpris à m'endormir dans les 10 minutes qui suivirent.

Closer /Griezmann\Où les histoires vivent. Découvrez maintenant