48.

8.6K 296 36
                                    

(Longue et importante note à la fin, besoin de vous)

Jeudi 08 Septembre, 9h14

Antoine raccrocha rapidement son téléphone avant de se tourner vers moi.

- Ecoutes, surtout ne flippes pas ok, commence-t-il faisant apparaître une boule dans la gorge, quelques photos ont fuités de la journée et soirée d'hier.

Mon cœur rata un battement ce qui me coupa directement le souffle. J'ouvrais la bouche pour lui répondre mais aucun mot ne sortait. Antoine posa sa main sur ma cuisse après s'être assis à côté de moi.

- Ta maman a essayé de t'appeler, lâche-t-il en me tendant mon téléphone.

Je pris mon portable d'une main tremblante et le déverrouilla pour tomber sur de nombreuses notifications toutes affichées les unes après les autres. Je verrouillais directement mon portable voyant le mal de tête arriver à grand pas. J'avais horreur des réveils brusques, ils me donnaient mal à la tête. Je relevais les yeux vers Antoine qui ne m'avait pas quitté des yeux. Il releva sa main pour la poser dans le creux de ma machoire et rapprocher mon visage du sien. Il déposa son front contre le mien et je fermais les yeux et me concentrais sur la respiration d'Antoine qui tapait contre mon visage. J'essayais de calmer les battements de mon cœur avec le rythme des caresses qu'exerçait Antoine sur le bas de mon visage.

- Je vais arranger ça, tu le sais, me dit-il.

- C'est trop tard Anto, murmurais-je.

- Non, enfin, personne ne sait ton nom pour l'instant. Mais avec Sébastien, Maud et les avocats, on va porter plainte contre le magazine qui a publié les photos et tout ceux qui les ont ensuite publiés. On ne voit pas beaucoup ton visage en plus, donc c'est un avantage pour nous.

- Antoine, on sait très bien que ce n'est qu'une question de temps avant qu'on ne découvre mon nom et ensuite c'est impossible de faire disparaitre les images, dis-je doucement en ouvrant les yeux.

Je me reculais pour poser mes mains sur mes cuisses. Je soufflais une nouvelle fois, fermais les yeux et basculais la tête en arrière. Mon cerveau n'arrêtait pas de tourner depuis que j'avais ouvert les yeux.

- Je peux les voir ses fameuses photos là, dis-je en redressant la tête.

Antoine hésita quelques instants avant de chopper son portable qu'il avait posé sur le lit à côté de sa cuisse. Il tapa le code rapidement avant de taper quelques secondes sur l'écran et de le tourner vers moi. Je tombais sur 4 photos du restaurant et une de quand on est sorti du shooting d'Antoine, merde alors je ne savais pas qu'il y avait des journalistes à ce moment-là. Sur les photos, on voit bien la complicité d'Antoine et moi, que ce soit à cause de la main d'Antoine dans mon dos ou encore les regards et sourires qu'on adresse l'un à l'autre. J'aurais un regard extérieur à la scène je dirais aussi qu'ils sont ensemble. Enfin, je le remarque de toute manière parce que c'est moi. Mais mon visage n'était pas complètement dévoilé sur aucune des photos donc c'est vrai qu'il y avait peu de chance que mon nom sorte, mais on ne sait jamais.

- Hé, ne panique pas bébé, je vais arranger la situation, me répéta Antoine.

J'étais tellement flippé que j'hochais simplement la tête à ses paroles, je ne savais pas quoi faire d'autre, je suis perdue. Antoine me fit passer par-dessus lui pour que je m'installe à califourchon sur ses cuisses. Il posa ses mains de part et d'autre de mon visage et connecta nos yeux ensemble.

- Je ne te laisse pas seule, d'accord, je suis avec toi, on va passer au-dessus et tout va bien se passer. Ça va aller, parce qu'on est tous les deux ensembles, insiste-t-il, d'accord ?

Closer /Griezmann\Où les histoires vivent. Découvrez maintenant