- Aller Anto, faut te lever !
- Hmmpfg
- Debout Graisse-man !
- Répètes là ?
- Je t'aime bien tu sais ?
- Seulement bien ?
- J'allais poser mes fesses sur ton siège et bah dommage !
- Je suis sur qu'il préfère qu'elle pose ses fesses ailleurs...
Je sortais de mon lit et ouvrais la fenêtre avant de me diriger vers les toilettes. Mon train était à 17h37 mais je m'étais levé sans avoir eu besoin de mon réveil. J'enfilais rapidement ma tenue qui était composé de mon jean de la veille avec un haut noir et un gilet noir et blanc.
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Avec cette tenue j'enfilais mes stan smith (sans le chapeau). Je ne voyais pas l'intérêt de m'habiller super bien alors que j'allais passer la journée à me promener dans la ville. Je pris mon téléphone et le déverrouillais pour voir un message d'Antoine, reçu il y a 10 minutes
De Anto 🔥:
Merci mi bella ! Alors ce rendez-vous ? On vient d'atterrir à Paris là. Je t'appelle à l'hôtel !
Je souris à son message, comme à tous ses messages en fait. Je verrouillais mon téléphone sans pour autant lui répondre, toujours énervé de son « absence ». Non mais après il avait son match je peux comprendre, mais lors de l'Euro j'avais toujours le droit à un petit message de temps en temps et là rien depuis samedi. Alors oui j'étais tout de même vexé.
Je pris mon sac et sortis de ma chambre après avoir fermé la fenêtre. Je baissais mes lunettes sur mon nez dès que je passais le pas de la porte de l'hôtel. Avec la pluie de la veille, la température était franchement redescendue et même si le soleil avait fait son retour, il y avait toujours un petit vent frais. Je trouvais un petit café dans une petite ruelle au bout de quelques minutes de marches. Je rentrais à l'intérieur et découvris une petite merveille. Il y avait quelques personnes mais l'ambiance était très chaleureuse. Je m'installais sur un fauteuil contre une des fenêtres et une jeune femme vient prendre ma commande quelques instants plus tard. Je sortis mon téléphone de mon sac pour voir un appel manqué d'Antoine. Je me cliquais sur son nom pour l'appeler et il décrocha quelques instants plus tard.
- Salut, désolé, je marchais dans la rue j'ai pas senti mon portable vibrer, commençais-je.
- T'inquiète ce n'est pas grave, je viens d'arriver l'hôtel là, me dit-il.
- Vous avez fait bon voyage, lui demandais-je en m'installant un peu mieux dans le siège.
- Ouais, bah on a pas beaucoup dormi, enfin si dans l'avion mais c'est tout. Et toi ton rendez-vous alors ? Tu es déjà rentré ?
- Non, mon train est à 17h30.
Je lui expliquais en détails ce qu'il s'était passé hier et lui m'expliquais ensuite ses dernières journées qu'on avait passé sans nouvelles l'un de l'autre. La jeune femme vient m'apporter mon thé avec queques viennoiseries pendant qu'Antoine me racontait ses journées.
- Pourquoi tu m'as pas envoyé de message, finis-je par lancer amèrement.
- Désolé, c'est juste qu'entre l'avion et les entraînements j'ai pas trop eu le temps. Didier nous a poussé au max et j'étais mort. Mais c'est pas contre toi tu le sais très bien Mathilde, souffle-t-il.
