Tome 2 // Chapitre 14.

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×× Basique ~ Orelsan ××

Dimanche 25 Décembre, 22h17

Je déposais le papier cadeau à côté de ma cuisse et ouvris la petite boîte pour découvrir qu'il n'y avait rien. Je relevais les yeux vers Antoine qui avait du mal à retenir son éclat de rire. J'ouvris la bouche, comprenant qu'il venait de me faire une blague et lui jetais la boîte dessus avant de rire.

- Mais t'es vraiment un batard putain, riais-je en le frappant à l'aide de mes mains ce qui le faisait encore plus rire.

- Excuses-moi, mais c'était tellement tentant que je ne pouvais pas ne pas le faire !

Je lui jetais un regard noir que je ne pus pas tenir plus de deux secondes avant de me remettre à rire. Je montais sur ses genoux pour le supplier de me donner mon cadeau et Antoine s'empressa de passer ses mains le long de mes cuisses pour se poser sur mes hanches.

- Aller, Anto, donnes le moi, suppliais-je

- Doucement, bébé, tu vas réveiller tout le monde, rit-il

- C'est toi qui fait le plus de bruit, lui rappelais-je en riant.

Il se frotta le nez en souriant avant de se pencher pour attraper le deuxième paquet. Le paquet était beaucoup plus gros que le premier et je jetais un regard à Antoine pour voir si c'était à nouveau une blague. Je déballais le paquet en le dépliant comme j'avais fais pour le paquet précédent et découvris un emballage en carton. Je l'ouvris et y découvris un sac en cuir noir. Je relevais les yeux vers Antoine en souriant.

- Tu m'avais parlé de ce sac pour tes cours il y a un moment et que tu pouvais pas te permettre de le prendre donc je l'ai pris pour toi, sourit Antoine.

En effet, j'avais repéré ce sac sur internet, mais je ne pouvais pas me permettre de me le prendre, je voulais attendre le mois prochain pour me le prendre une fois que ma paye serait tombé mais Antoine avait été plus rapide que moi. Je pris son visage entre mes mains et embrassais longuement ses lèvres. Vous vous doutez bien qu'il n'est pas resté incatif bien longtemps. J'allais me pousser pour qu'il soit sur moi mais il m'interromps.

- Regardes à l'intérieur, souffle Antoine en embrassant mes lèvres une dernière fois.

Je le regardais interloqué avant de me pencher pour récupérer le sac pour l'ouvrir, je n'avais pas sortit le sac du carton puisque j'avais compris rien qu'en voyant le dessus. J'ouvris la fermeture et découvris un autre emballage en carton marqué « Apple » dessus. Je fronçais les sourcils et sortis l'emballage du sac pour tomber face à la photo d'un ordinateur. Je relevais les yeux vers Antoine, toujours les sourcils froncés.

- Avant que tu dises quelque chose, laisses moi m'expliquer. Ton ordinateur c'est un peu ton outils de travail, enfin pas qu'un peu d'ailleurs. Tu en as toujours besoin, que ce soit pour ton blog ou pour tes cours maintenant. Et franchement ton ordi, il .... Commence à se faire vieux quoi. Je veux que tu réussisse tout ce que tu entreprends.

Je réfléchis quelques instants avant de me sentir vachement gêné. Je lui ais offert une simple housse d'ordinateur alors que lui m'a achété un sac à plus de 100 euros et aussi un putain d'ordinateur. Je me sens affreusment gêné. Je ne veux pas que les gens pensent aussi que je profite d'Antoine et de son argent, enfin j'ai peur qu'ils pensent ça alors que ce n'est pas le cas.

- Antoine, je... je peux pas accepter ça..., finis-je par dire en cherchant mes mots. Je... c'est énorme quoi. Moi je t'ai offert une simple housse d'ordinateur. Je... je me sens gêné là.

Je finis par desendre de ses genoux pour me mettre à faire les cents pas dans la chambre en réfléchissant, enfin plutôt en me rendant encore plus coupable que ce que je n'étais déjà. Je passais mes mains dans mes cheveux alors qu'Antoine se relevait du lit pour venir vers moi. Il prit mon visage entre ses mains et me fit le regarder dans les yeux. Il pose son front contre le mien et je ferme les yeux à ce contact.

Closer /Griezmann\Où les histoires vivent. Découvrez maintenant