Closer /Griezmann\

38.

/!\ /!\ Note "importante" à la fin, j'aimerais votre avis /!\ /!\

Jeudi 11 Aout, 18h42

Après avoir passé un long moment allongé sur une chaise longue je décidais de replongé un coup dans l'eau. Les gars n'étaient toujours pas rentré et j'avais clairement rien fait depuis qu'ils étaient partis, j'avais juste alterné entre bronzage et baignade. Je commençais à descendre les marches de la piscine quand je sentis deux mains me pousser en avant. Je me retournais pour découvrir André qui avait retiré ses chaussures pour trempé les pieds pour finir par me pousser.

- Un vrai gamin, lui dis-je en riant.

- J'assume, me répondit-il, je vais me changer j'arrive, fais gaffe à toi.

Je regardais par-dessus son épaule pour trouver mon sportif mais il n'y était pas. André a dû voir mon regard par-dessus son épaule puisqu'il mit fin à ma réflexion.

- Quand il t'a vu dans la piscine il est monté de changer direct, m'explique-t-il.

Je lui souris avant de m'avancer vers lui en retirant mes lunettes de soleil.

- T'as mis plein d'eau sur mes lunettes, salopris, lui dis-je en prenant le bas de son tee-shirt pour les essuyer.

- Ah, t'essayes de me déshabiller c'est ça, hein, rit-il.

- Evidemment, continuais-je en riant.

Je replaçais mes lunettes sur mon nez avant de me laisser glisser en arrière dans l'eau. André rentra pour se changer au même moment qu'Antoine sortit de la maison en maillot de bain, lunettes sur le nez. Je le regardais s'avancer jusqu'à la piscine. Oui, je me rince l'œil, je peux non ? Antoine plongea à côté de moi et remonta à la surface quelques secondes plus tard. Je passais mes mains autour de son cou et l'embrassa sans plus attendre.

Samedi 13 Aout, 2h10

La sonnerie du téléphone d'Antoine s'alluma nous faisant sursauter. Antoine tendit le bras par-dessus mon dos pour récupérer son portable.

- Oui, grogne-t-il au téléphone.

Il se releva d'un coup pour s'assoir, me faisant ouvrir les yeux. Je me redressais en prenant appui sur mes bras, étant couché sur le ventre pour allumer la lampe de chevet.

- Vous êtes où là, on arrive, dit-il quelques secondes plus tard. A toute.

Je me retournais pour m'assoir sur le lit et regarder Antoine qui avait la main dans ses cheveux.

- Qu'est-ce qu'il se passe, lui demandais-je dès qu'il raccrocha.

- Bea est à l'hopital, l'accouchement ne se passe pas comme prévu, dit-il en se relevant.

- Merde, ça va, et le bébé, lui demandais-je en me relevant.

- Je sais pas, Koke m'a simplement dit ça.

J'enfilais rapidement un jean et un petit pull. Je m'attachais les cheveux en descendant les escaliers. Je pris mon sac pendant qu'Antoine disait à André qu'on allait à l'hôpital. Antoine était vraiment stressé tout le long du trajet jusqu'à l'hôpital. J'avais beau lui dire que ça allait aller, rien ne changeait. Ce qui était la chose la plus normale au monde puisque même moi qui ne connaissait pas bien le couple j'étais angoissé à l'idée que tout se passe mal. On arriva à l'hôpital une vingtaine de minutes. Antoine se renseigna à l'accueil qui nous dirigea dans une salle d'attente où nous retrouvons Koke avec leurs parents.

- Koke, interpella Antoine dès qu'on fut rentré dans la pièce.

Koke nous sourit ce qui nous surpris.