Closer /Griezmann\

27.

Mardi 02 Aout, 14h50

Chatenoy-Le-Royal.

- Ok, bah je vois Charlène et Paul dans 10 minutes on cherchera quelques idées et je te les envoie par mail ce soir, proposais-je à Thierry.

- Ouais on fait comme ça, merci Mathilde, me remercia Thierry avant de monter dans sa voiture.

J'appelais rapidement Charlène, la maman d'un des joueurs du club pour lui demander de venir au local. Comme vous le voyez, je suis de retour dans mon bon petit local de foot. J'étais en réunion avec Thierry (l'entraîneur de Virgile mais aussi directeur du club) pour qu'on fasse la liste des évènements du club de l'année et je devais maintenant définir toutes les dates et les différentes activités avec Charlène, qui s'occupait de la comptabilité du club et Paul. Je rentrais directement dans le local pour retrouver Paul dans son bureau. Je m'assis en face de lui après l'avoir salué. Paul avait deux ans de plus que moi et je le connaissais depuis des années puisque nous fréquentions la même école étant plus jeune. Donc, je peux vous dire que travailler avec et pour lui m'enchantais énormément. On était très complice les deux depuis tout petit. Paul me charriait sur Antoine, puisque je lui avais bien évidement raconté, quand je reçu un appel de Théo. Je m'excusais auprès de Paul et m'avançais un peu plus loin dans la pièce pour décrocher.

- Holà, m'exclamais-je.

- T'es chez toi là, me demande-t-il directement.

- Oui ça va et toi, continuais-je.

- Ouais, désolé, du coup t'y es, demande-t-il impatiemment.

- Noope, je bosse, pourquoi, lui demandais-je.

- Non j'avais un truc pour toi en fait.

- C'est quoi ? Ça peut pas attendre qu'on se voie demain ?

- Nan, c'est un truc que t'as oublié chez moi, mais tu finis à quelle heure que je te le dépose devant chez toi quand tu sors ?

- Aucune idée, on doit bosser sur des trucs importants pour le club, je dirais d'ici... une heure et demi par-là, réfléchissais-je en regardant ma montre, tu viens comment ?

- Ah... c'est euh... Nico qui m'emmène.

- Oook, bah on se voit d'ici une heure et demi alors devant le club, t'es sûr que ça va ?

- Ouais, ouais, t'inquiète, je suis sortis hier soir du coup je suis encore un peu dans le gaz.

- Pff, t'es vraiment une petite nature. T'as des nouvelles d'Anto ? Il a dit qu'il m'appelait à midi et il l'a pas fait.

- Ouais, il avait une interview imprévue qui s'est rajouté je crois. Il va surement t'appeler plus tard.

- Ouais, lui répondis-je déçu.

- T'inquiètes Math', souffle doucement le mâconnais.

- Humhum, bon je te laisse je dois y aller, continuais-je en voyant Charlène par la fenêtre, on se voit dans une heure et demie.

- Tchuus, me dit-il avant de raccrocher.

Je restais les yeux sur mon téléphone quelques secondes me demandant si je devais envoyer un message à Anto ou pas et je me décidais de lui en envoyer un rapidement.

A Anto :

Heureusement que j'attends pas après toi, mi guapo. 😉😉

Je verrouillais mon appareil au moment où Charlène entra dans la pièce. On se salua rapidement avant de se mettre au travail.

17h12