Tome 2 // Chapitre 17.

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×× Echame la culpa ~ Luis Fonci ft Demi Lovato ××

Faites attention aux dates, on change beaucoup !
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Mardi 03 Janvier, 20h16

Je cours dans mon appartement pour enfiler mon haut de l'atlético et mes chaussures avant de me dépêcher d'enfiler ma veste. J'ai le malheur d'être en retard pour aller au match d'Antoine qui commence dans une heure, sachant qu'il me faut déjà une bonne demi-heure pour aller jusqu'au stade en comptant les bouchons. J'ai terminé les cours à 18h30 et je suis allé boire un coup en ville avec des gens de la fac pour faire connaissance et je n'ai pas vu l'heure défiler. Antoine va me haïr si je n'arrive pas à l'heure. Je prends rapidement mon sac et me dépêche d'aller jusqu'à l'arrêt de bus qui se trouve en haut de la rue. Je branche mes écouteurs une fois monté et regarde l'heure. Il me reste un peu moins de 45 minutes pour arriver. Je vérifie si j'ai bien pris mon billet, c'est bon. Je préviens Maud que je viens de monter dans le bus et que je me dépêche. Bea ne vient pas ce soir puisqu'il y a Izan. J'en profite pour envoyer un message à Antoine pour le prévenir de mon arrivé et pour l'encourager. Simeone ne l'a pas mis sur le banc donc il est un peu plus rassuré mais impossible de le déstresser, mais je crois en lui, je sais qu'il va y arriver.

Je profite du trajet en bus pour appeler ma sœur puis mes parents qui vont bien. Je passe rapidement la sécurité une fois arrivé et me dépêche de monter les marches deux par deux, manquant de tomber 3 fois. Je déteste être en retard de base mais encore plus quand on attend ma présence. J'arrive dans les gradins, essoufflé et repère Maud assise un peu plus bas. Je salue rapidement les personnes que je reconnais et je m'installe sur mon siège au moment où le coup de sifflet retentit dans le stade. Je souffle de soulagement en m'installant et me tourne vers Maud.

- J'ai cru que je n'allais jamais être à l'heure bordel, grognais-je.

- T'inquiètes, Antoine t'a cherché mais je lui ai fait comprendre que tu arrivais, enfin je crois qu'il a compris ça, m'explique-t-elle.

- Merde, je savais que faire connaissance avec des gens était une mauvaise idée, riais-je en sortant mon portable de mon sac.

- Bah oui, Madame entretient sa vie sociale à ce que je comprends.

- Ouais, ils ont déjà formé des groupes de travail et avec mon groupe on a décidé d'aller boire un verre donc je n'ai pas refusé.

Je relève les yeux vers le terrain au moment où j'entends une exclamation collective. Je repère l'équipe adverse un peu trop près de nos cages, me faisant grincer des dents. Je sors à bouteille d'eau de mon sac pour boire un coup après tout ce sport. D'ailleurs il faut absolument que je me remette au sport là, ça ne va plus !

Je parle avec Maud le reste du match tout en regardant ce dernier. On explose de joie au but de Koke à la 23ème minute. Pendant la mi-temps, je me propose d'aller nous chercher quelques trucs à manger un peu plus haut. Juste après la mi-temps, je me mets debout quand je vois Godin s'approcher des cages adverses et que je vois Antoine se démarquer un peu à gauche. Diego le voit et lui fait la passe, j'ai le cœur qui bat plus fort qu'habituellement. Je vois Antoine contrôler sa balle puis la lancer au fond du filet. Je saute de joie et hurle à en perdre la voix. Je vois Antoine faire sa fameuse célébration avant que ses coéquipiers lui sautent dessus. Je prends Maud dans mes bras avant de continuer d'acclamer le numéro 7. Ce dernier a un sourire jusqu'aux oreilles et lève les bras au ciel en lançant un regard dans notre direction tout en marchant pour rejoindre le centre du terrain. Je l'applaudis les mains en l'air ce qui le fait rire. J'avoue, je suis un peu déchainé. Mon sourire n'a pas quitté mon visage du reste du match qui se termine par un 2-0 pour l'atlético.

Closer /Griezmann\Où les histoires vivent. Découvrez maintenant