Tome 2 // Chapitre 34.

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Leçon de vie ~ 2zer


J'attend plein de commentaire de votre part !!

Mardi 01 Aout

13h12

Nous venions seulement d'avoir une chambre, alors que nous sommes arrivés vers 11h30. Les contractions étaient plus rapprochées mais je n'en avais seulement toutes les demi-heures. Les médecins me gardaient car la poche des eaux avait percé, mais autrement il m'aurait renvoyé à la maison. Mon col n'était ouvert qu'à 3 mais cependant à défaut d'être rapprochées, mes contractions étaient beaucoup plus fortes. Ma sœur venait de descendre nous chercher quelque chose à manger à la cafétéria et Antoine était installé sur un fauteuil à ma droite et était au téléphone avec sa maman. Emy avait donc prévenu ma maman que j'étais partit à la maternité et celle-ci arrivait avec le reste de la fratrie et mon père dans la journée de demain. Emy ne repartait donc pas et Julie ne pouvait pas faire le déplacement, n'étant pas en vacances. Alain, le père d'Antoine, n'était pas en vacances non plus, donc Isabelle venait accompagné de sa fille et son fils dans la journée.

Les sages-femmes passaient toutes les heures pour vérifier l'avancée de l'ouverture. Finalement elles m'avaient d'ailleurs dit que j'étais en travail depuis hier mais qu'il se pouvait que je ne ressente pas certaines contractions. Le bébé allait bien, elles attendaient simplement que le passage s'ouvre pour qu'elle puisse sortir.

Je sentis une contraction arriver et serrais la main d'Antoine beaucoup plus fort. Je fermais les yeux et essayais de respirer calmement. En plus d'être de plus en plus douloureuses, elles étaient aussi beaucoup plus longues. Antoine raccroche avec sa maman et passe son autre main sur mon front.

- Ça va aller, bébé, tu vas y arriver, souffle Antoine.

Le sportif était très peiné de me voir autant en souffrance et je sais qu'il aimerait prendre la douleur qui me sciait le ventre mais ce n'était pas possible.

- Putain, grognais-je.

Je mourrais de chaud en plus de tout ça et j'avais une immense envie de pousser.

- Respire Mathilde, m'ordonne Antoine en voyant que je ne respirais plus correctement.

Je me laissais retomber en arrière quand je sentis la contraction se terminer.

- Bordel, elle était super longue celle-là, grogne Antoine à son tour.

Je soufflais et passais ma main sur mon visage pour enlever les cheveux qui me tombait devant les yeux. Antoine passe sa main sur mon ventre et le caresse doucement en y déposant quelques baisers. Il dépose ensuite sa tête sur mon ventre et me regarde avec ses yeux humides.

- Je suis désolé, mon cœur, tu sais que si je pouvais j'aurais mal pour toi, souffle-t-il.

Je souris doucement et passe ma main dans ses cheveux en fermant les yeux. La fatigue de cette nuit et de ce début de journée commençait à se faire ressentir.

- J'ai chaud, soufflais-je en réouvrant les yeux.

Antoine se redressa et prit le pulvérisateur d'eau pour m'en mettre sur le visage.

- J'en peux plus putain, je ne veux pas, commençais-je à pleurer.

Je vis un mouvement de panique dans les yeux d'Antoine à la suite de mes paroles. Antoine passe sa main sur mon visage et dépose ses lèvres sur les miennes.

Closer /Griezmann\Où les histoires vivent. Découvrez maintenant