Closer /Griezmann\

Tome 2 // Chapitre 20.

×× Is your love enough ~ Little Mix ××

Samedi 18 Février, 22h46

Je revenais seulement maintenant de chez Beatriz puisqu'on avait donc passé l'après-midi en ville à faire quelques magasins. Je m'étais racheté un nouveau téléphone et quelques petits trucs puis nous étions rentrés pour regarder le match des garçons. Match où j'étais impressionnée par Kevin puisque celui-ci nous avait offert un triplé.

Je sors un coup Marley dans le jardin d'Antoine avant de me poser sur le canapé pour connecter mon nouveau téléphone. J'insérais ma carte Sim dans ce nouvel appareil et l'allumais. Je fus surprise par toutes les notifications qui s'affichaient. Je le posai sur la table pour qu'il se calme et je rentrais Marley qui était tout fou. Je lui servais ses croquettes avant de me faire un thé. Je souris en entendant Antoine arriver. Je reposais ma tasse sur le comptoir et me plaçais derrière la porte. J'entendis ses clés dans la serrure de la porte et je souris comme une mongole derrière. Il ouvrit la porte son sac sur l'épaule avant de se pencher pour caresser Marley qui lui faisait la fête. Il ne m'avait toujours pas vu et je me retenais de rire. J'avançais d'un pas et criais « BOUH » pour lui faire peur, ce qui marcha puisqu'Antoine fit un bon de 15 mètres en lâchant un petit cri. J'explosais de rire suite à ma blague tandis qu'Antoine s'assit par terre en reprenant son souffle et Marley qui sautait partout. Antoine m'attrape la jambe pour me faire tomber sur lui et je rigolais encore plus en voyant sa tête. Il poussa son sac de sport avant de se mettre à me chatouiller. Je me tortillais dans tous les sens sans m'arrêter de crier et rire. Marley aboyait à s'en casser la voix (est-ce que les chiens ont une voix ??) et Antoine finit par s'arrêter quand il vit que je n'arrivais plus à respirer.

- C'est qu'elle est contente d'elle en plus, rit Antoine.

Je rigolais encore plus fort en hochant la tête ce qui lui arracha un sourire. On était comme deux couillons couchés par terre avec Marley qui ne se calmait plus. Il attrapait mon pull entre ses crocs et tirais dessus. Je le poussais pour qu'il se calme mais impossible.

- Marley, stop, cri Antoine.

Marley ne se calmait pas et partit en courant ailleurs. Antoine repose ses yeux sur moi en souriant tandis que j'essuyais mes larmes de rire. Il se relève ensuite en me poussant par terre.

- Bon ce n'est pas tout mais j'ai faim, s'exclame-t-il.

Je restais couché par terre à reprendre mon souffle avant de me relever et de le suivre dans la cuisine. Il sort du poulet du frigo et le fit réchauffer au micro-onde tandis que je reprends ma tasse et repars au salon. Il me rejoint quelques instants plus tard avec son assiette de poulet et s'installe à côté de moi. J'avais repris mon téléphone entre mes doigts et je regardais les nombreux sms et appels manqués. J'envoyais un message groupé pour dire que j'avais de nouveau un téléphone et qu'ils n'avaient plus besoin de passer par Antoine. Puisque ces derniers jours pour communiquer avec mon entourage j'avais un peu monopolisé le téléphone d'Antoine, j'avoue. Je posais mes jambes sur celles du footballeur qui me parlait de son match en même temps que j'installais mes applications. Une fois fait, je décidais de ne pas me mettre dessus ce soir mais plutôt me concentrer sur les paroles du sportif.

- D'ailleurs, j'ai reçu une invitation à une ouverture de restaurant mercredi soir, tu veux venir, me demande Antoine après avoir posé son assiette vide sur la table basse.

- Je... tu penses que c'est une bonne idée ?

Antoine hocha la tête en souriant doucement tandis que je jouais avec ses doigts.

- Je pense que oui, on ne va pas vivre enfermé de tout. Je ne compte pas me cacher. Pourquoi on se cacherait alors que tout le monde est au courant. C'est une chance de montrer à tout le monde à quel point tu me rends heureux, qu'on est heureux et amoureux. Je ne me cacherais plus.