Shape [Marvel Fanfiction]

CHAPITRE 30 : Affronter le Passé

** Oui je sais, ça fait très longtemps... je m'en excuse. Les histoires reprennent ! Eh oui ! Ça a était un peu compliqué d'écrire dernièrement donc je m'y remets doucement, je n'abandonnerais pas mes fanfictions et surtout pas Watch Girl. Ce chapitre avait apparemment déjà était publié, c'était très bizarre... Bref, je n'avais pas cette version-là sur mon ordi donc j'ai en fait réécris totalement le chapitre. En bref il s'agit d'un nouveau chapitre ! Je vous souhaite une bonne lecture et m'excuse encore une fois ^-^' **

2004, base de la Fraternité.

Il y avait un type plus sympa que les autres, je ne sais pas qui il était mais il avait l'air compréhensif par rapport à tout ce que je vivais, il avait juste l'air de comprendre. Il était jeune, peut-être un peu plus vieux que moi mais seulement de quelques années. Il était souvent perdu, ça se voyait. Un jour, c'était lui qui était venu me chercher pour m'amener dans la salle aux tortures. Il m'avait regardé, un peu à l'écart, je l'avais regardé avec un air triste et puis il m'avait juste emmené là-bas.

Les jours passés, lui me regarder, toujours, le même regard, même si celui-ci devenait un peu plus sérieux chaque jour. Qui était-il ? Un autre moucheron à la solde de l'organisation sûrement, rien d'autre. C'était triste de voir que même de simples jeunes étaient employés par "eux", j'avais pitié pour eux. Peut-être n'avait-il pas eu le choix, comme moi quand ils étaient venus, mais s'il l'avait eu, alors j'avais juste pitié pour lui, il était incroyablement stupide.

Puis un jour il était juste venu comme tous les autres jours, sauf que j'étais en train de dormi, il faisait nuit, les lumières étaient éteintes depuis quelques heures maintenant et comme d'habitude je ne trouvais pas le sommeil, pas étonnant dans un endroit comme celui-là. Cela faisait plusieurs années que j'étais ici et pourtant je ne considérais pas cette chambre comme un "chez moi", ce n'était qu'une cage, rien d'autre. Moi, j'étais une bête pour eux, une simple expérience, même si pour me vouloir sur la table des horreurs autant de fois, ce que j'avais un certain intérêt à leurs yeux. Je ne savais pas lequel par contre.

La port s'était donc ouverte rapidement, brutalement. Pourtant elle était toujours fermer à clé. Là non apparemment, ou alors elle avait été défoncé. On avait cogné plusieurs fois dedans. À partir du moment où la porte s'était ouverte, sur ce type, ce gars que je voyais depuis des jours et des jours, l'alarme s'était mise à sonner, fort, trop fort. Je m'étais redressé en le regardant. Il avait juste retiré le sac qu'il avait sur le dos pour y mettre quelques affaires à moi, pas de vêtements, ce n'était que des robes blanches, rien que l'on pouvait garder donc. Ensuite, il s'était approché de moi, me regardant droit dans les yeux.

«On va sortir de là.» disait-il.

Sa phrase tournait en boucle dans ma tête. Des gars étaient arrivés, il avait tirer sur eux. Je pouvais sortir. Courir. Je me levais, sans même l'attendre, puis je courais, dans les couloirs, chaque pièces qui me rapprochait un peu plus de la sortie. L'endroit était presque vide excepté les corps des gardes qui étaient venus avant. J'entendais la voix de celui qui était venu pour moi. Je lui étais reconnaissante, mais je n'avais pas besoin de lui, plus maintenant.

Puis j'arrivais dans cette salle, il y avait la Directrice au centre de la pièce et des gardes, armés, prêts à tirer. Mon sauveur était arrivé derrière, j'avais pu l'entendre. La Directrice s'était mise à parler, mais rien ne voulait entrer dans ma tête, aucune voix, rien du tout. Il n'y avait que de la rage qui se matérialisa bientôt par le biais de mes pouvoirs. Une onde de choc, un cri, le mien, la Directrice qui fut envoyé valsé vers un mur, ainsi que ses moucherons, puis plus rien. Le noir complet.

De nos jours, le Refuge.

Il y avait ce truc en moi, cette envie de tout envoyé valser. Pendant des années j'avais essayer de protéger ce petit garçon, je l'avais abandonné parce que c'était la meilleure chose à faire, parce que si la Fraternité m'avait fait des tests, ils feraient probablement le double à mon fils, parce qu'il était plus puissant, parce qu'il était différent, que nous étions différents. Il n'y avait aucune raison à tout ça, c'était étrange, et ça m'énerver, de ne rien savoir, de vivre comme ça. Toujours vivre dans un refuge, toujours devoir laisser les gens auxquels je tenais derrière moi par peur qu'ils payent le prix de ma vie. J'étais égoïste et parfaitement décidé à partir d'ici. Lee avait les infos, je n'avais plus qu'à partir, prend le seul Quinjet et m'en aller le plus loin possible pour retrouver mon fils. Ce que je devais faire maintenant, je devais le faire seule. J'avais été une expérience de labo, une fille solitaire et perdu, une fugitive, une héroïne l'espace d'un instant, une agent du SHIELD et que sais-je encore. Maintenant je devais être une mère, rien de plus.