CHAPITRE 26 : Une Famille

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♦J'avais beaucoup trop envie de vous publié ce chapitre alors je n'ai pas eu le temps de le corriger ! ^^' En espérant que ça ne vous dérange pas trop. Bonne lecture !♦

2003, base de la Fraternité.

Ce matin-là encore, la cellule était froide, trop froide pour un petit corps frêle comme le mien. On ne me peser pas ici, ou alors on ne me disait pas le poids que je faisais mais je savais pertinemment que j'étais en dessous de la moyenne pour mon âge. Quand je regardais mon corps, je voyais mes os. Ils me laissaient ici, dans un état lamentable avant de faire d'autre test, toujours plus de test. Ils avaient quand même bien aménagés ma chambre. Un lit en métal blanc avec un matelas dur, mais pas assez pour ne pas pouvoir dormir. Des toilettes, un lavabo, une chaise et une table. Une fois, la Directrice m'avait apporté cette peluche, blanche aussi. Tout était blanc ici de toute façon. Que du blanc, partout. Même la caméra qui observait mes moindres faits et gestes était blanche. Ma robe aussi, ainsi que mes chaussettes. Le sol était tellement étincelant qu'elle n'était pas devenues grises, elle étaient rester aussi blanche que la neige. Ça faisait longtemps que je n'en avais pas vu, comme la civilisation elle-même en fait. Cela faisait plus de neuf ans que je n'avais pas vu le monde extérieur, au-delà de cette fenêtre dans ma chambre. J'aimais a penser que j'étais une princesse captive d'un méchant roi et qu'un jour quelqu'un viendrait me secourir, un prince peut-être.

La porte s'ouvrit dans un fracas. Deux hommes dont le visage était masqué, puis la Directrice. Cette magnifique femme que la cruauté avait rendu hideuse de l'intérieur. Dommage pour elle. Dans sa main, elle tenait un petit bâton au bout duquel se trouvait une lumière. Le tout était en métal. Mais rien qu'en voyant la lumière, je pouvais sentir mes forces se vidées, mes paupières se fermer de moitié, mes muscles devenir flasques. Ma seule faiblesse. Une atrocité qu'avait mis au point la Directrice et le Directeur pour m'empêcher de m'enfuir si jamais je voulais me servir de mes pouvoirs. Pouvoirs qu'ils avaient eux-mêmes rendu plus puissant, plus meurtrier, juste pour continuer les tests.

—Nous sommes mardi, Alexy. La journée des tests, déclara-t-elle d'une voix calme.

Je secouais la tête. Ça ne servirait à rien, quoiqu'il arrivait maintenant je ne pourrais rien faire. J'étais prisonnière de cet endroit, sans qu'aucun prince ne puisse entendre mes cris. Des contes d'enfants auxquels je m'accrochais pour encore avoir de l'espoir. L'espoir existait-il ? Pas pour moi, ni pour toutes les expériences ici. Je savais que je n'étais pas la seule patiente, mais je savais également que j'étais leur plus grande réussite jusqu'à présent. Je ne connaissais rien de leur réel objectif en fait, jamais je ne pouvais entendre quoi que ce soit, j'étais souvent trop sonné pour comprendre un traitre mot des conversations dans les couloirs.

Attrapant la peluche en forme de hibou, un peu abîmée à force des coups que j'avais pu lui donner ou des câlins un peu trop fort que je lui faisais la nuit, les deux hommes masqués m'attrapèrent par dessous les bras pour me tirer hors de ma chambre. La peluche tomba au sol, comme chaque mardi. La lumière jaillissant du bâton me fit presque perdre connaissance lorsque je fus proche de celui-ci. La Directrice l'avait donc écarter. En entendant la porte de ma chambre se fermée, j'arrêtais de me débattre, encore une fois il était trop tard. Personne ne faisait attention à moi dans ce couloir et heureusement. Personne n'avait de pitié pour une gosse de quinze ans qui se faisait torturée dans le seul but de devenir un monstre. Je comptais à l'intérieur de ma tête. Ils m'avaient autrefois donner des cours d'anglais, de math et autre chose que l'on pouvait apprendre à l'école. Le strict minimum. Je comptais jusqu'à arriver à la salle des tortures, toujours quatre cents quarante quatre secondes. En comptant sur le même ton, on arrivait toujours à ce résultat.

Une dizaine de cries plus tard, j'étais de nouveau à l'extérieur, les yeux fermés, entendant encore les sons extérieurs. Aujourd'hui, la séance avait été rapide. Il s'agissait probablement d'un jour où ils n'avaient fait que vérifié certaines choses me concernant. Le pire, c'était la pose d'implants. Le dernier m'avait fait souffrir le martyr. Arrivant de nouveau dans ma chambre, j'ouvris les yeux quand je fus enfin sur mon lit, regardant le hibou au sol. C'est en me jetant sur celui-ci que je fus capable de le prendre dans ma main, recroquevillé sur moi-même. Je n'avais plus qu'à attendre le mardi suivant.

Shape [Marvel Fanfiction]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant