Shape [Marvel Fanfiction]

CHAPITRE 31 : Dans la Gueule du Loup

** Bouuh... déjà désolé pour avoir mis autant de temps à poster, encore une fois. Avec le "Pause" que j'ai mis sur mes histoires, Watch Girl devrait avancer bien plus vite désormais. Si j'ai mis du temps c'est parce que j'avoue ne pas être très inspiré pour l'arc "VS the Fraternity" qui est pourtant essentiel. Malgré tout j'ai l'impression de tout bâcler, d'avancer trop vite dans les intrigues, de ne pas respecter Captain America, bref... J'ai l'impression que c'est tout nul et c'est exactement ce qui s'est passé avec ce chapitre qui est important mais qui ne me convient absolument pas dans la forme. Donc encore désolé et en espérant que cela vous convienne... Bonne lecture !**

***

Je pouvais sentir les gouttes de pluie sur mon visage alors que j'étais encore dehors à une heure tardive. Le ciel n'était pas clair, bien au contraire. J'avais du mal à supporter mon ventre, j'arrivais à terme. Ces derniers mois avaient été difficiles et mon bébé, celui que je portais, avait miraculeusement survécu à tout nos déplacements. Aaron ne m'avait jamais abandonné, jamais, il m'avait toujours dit qu'il serait là. Il m'avait sauvé, il m'avait tiré d'affaires, arraché à ceux qui m'avait eux aussi arraché à ma vie. Nous étions en fuite, ils avaient tenter de nous coincer, à chaque fois sans succès. Et voilà que j'étais là, dans cette cour de ce motel, nous étions arrivés au Canada que quelques temps auparavant.

J'entendais des bruits dans les feuilles et les branchages alentours. Les denses forêts de ce pays me faisait peur, j'avais l'impression qu'ils pouvaient débarquer à n'importe quel moment, c'était terrifiant. Et moi j'étais si jeune, trop jeune.

—Alexy ! avait crié Aaron.

Je m'étais retourné, le remarquant en hauteur, devant la porte de la chambre, grande ouverte.

—Ils sont là !

Et comme pour confirmer ses propos il y avait eu un bruit de tir. Puissant, faisant s'envoler les quelques oiseaux se trouvant dans la forêt. J'avais commencé à paniquer, courant comme je le pouvais, encombré par mon ventre, devant la voiture que nous avions volé. C'était un pickup trouvé dans une station essence dans l'État du Maine. Aaron avait alors jeté nos sacs par dessus les barrières pour qu'ils atterrissent par terre, dans l'eau. Tout s'était enchaîné si vite. Plusieurs coups de feu, Aaron n'était jamais revenu. Jamais.

*

Les larmes coulaient le long de mes joues alors que la pluie battante fouettait mon visage. J'avais protégé mon fils de plusieurs vêtements appartenant à son père. C'était terrifiant d'être devant cette porte en bois alors que le panneau à côté indiquait qu'il s'agissait d'un orphelinat. J'avais écris un petit mot sur un post-it, notant qu'il fallait prendre soin de cet enfant. Je ne pouvais pas le garder et fuir, plus maintenant, c'était impossible. Avec l'aide de son père tout aurait été plus simple mais j'étais seule, je le serais toujours. Toujours.

***

Mes yeux eurent du mal à s'ouvrir et pourtant je pouvais sentir quelqu'un me secouer. En ouvrant les yeux je tombais sur ceux clairs de Steve. Je pouvais sentir de petites larmes au coin des miens. J'avais rêvé de tout ça. Pourtant c'était bien réel, il s'agissait de réels évènements de mon passé. C'était affreux de les revivre, j'en avais ma claque.

—Nous arriverons dans une demi-heure, j'ai trouvé ça préférable de te réveiller, tu étais agité.

Je lui offrais un petit sourire.

—Merci Steve. J'ai fais.. un cauchemar.

—Ma faute, je t'ai demandé de te parler de ton passé, ce n'était pas bien.

—Si, si ! m'étais-je exclamé. Il le fallait, je me sens prête. Le passé c'est le passé. Ce sont des souvenirs, douloureux certes, mais qui me rappelle que je peux dépassais ça désormais, que je suis forte.