Salt Lake City, 30 octobre 2013, 14h23.
Il fallait le dire, cet aéroport était incroyablement grand. Lee m'avait confirmé qu'il s'agissait du plus grand de l'état de l'Utah. C'était le genre d'information qu'il adorait donné. C'était le huitième année consécutive que je venais dans cet aéroport. Je commençais à le connaître. Avec nos maigres économies, Lee avait réussit à nous trouvé deux billets d'avions. Nous avions encore assez pour resté quelques jours à l'hôtel. Heureusement que nous avions pensé à quitter l'appartement de Jersey City en bonne et due forme, sinon nous serions couvert de factures impayés.
Au Circle Q, Bruno ne nous avait obligé à rien du tout. Il ne voulait pas d'argent, seulement les compétences informatiques de Lee, qui était assez impressionnante. Le pauvre garçon n'avait même pas eu le temps de profité de tout ce que Lee lui avait appris, vu qu'il était mort.
Je n'avais pas eu de nouvelles de Kamala en ces trois jours. Quoiqu'il arrive, je ne savais pas si je voudrais à nouveau de ses nouvelles. Elle m'en voulait et c'était comme ça, je ne pouvais plus rien y changer. Alors je laissais aller. J'essayais de ne pas trop y penser. Mais à chaque fois que je fermais les yeux, le résonnement de la bombe qui avait fait explosé sa maison retentissait dans mon crâne. Ça me faisait un mal de chien. Au moins, ça m'évitait de penser à mes visions du futur et donc de ne pas les avoir. Mais les cauchemars quand à la mort de Bruno et de la famille de Kamala n'en restait pas moins horrible.
Nous sortions de l'aéroport et montions directement dans un taxi. Lee décida de garder son sac à dos à ses pieds, faisant très peu confiance au conducteur. Il avait dû mal avec ça. C'était physique avec lui. J'avais un peu dû mal à savoir comment il avait fait pour me faire confiance à moi, fille aux cheveux rasés et aux pouvoirs mystiques et comment il ne pouvait pas faire confiance à un conducteur de taxi. Enfin soit, c'était Lee. Ce garçon était étrange.
Je savais très bien où j'allais. Lee non. Je ne lui avais toujours pas dit pourquoi je voyageais à Salt Lake City tous les ans. Moins il en savait, mieux il se portait. Et mieux mon secret était protégé. La seule réelle personne en qui je pouvais avoir confiance était moi-même. Il ne devait pas savoir pour ça. Il en était hors de question.
Je m'étais déjà imaginé les pires scénarios s'il savait. Imaginons que la Fraternité le capture et qu'ils le torture. Lee étant un très mauvais menteur, il révélerait ce secret. Et ça, c'était impossible.
Mais j'étais obligé de l'emmener avec moi maintenant, il était mon compagnon de route. Mon ami. J'avais déjà essayer de lui reparlé de son retour chez lui, chez sa mère. Il avait refusé catégoriquement. Il en était hors de question pour lui. Et je pouvais très bien le comprendre. Qui aimerait retourné chez ses parents après avoir vu tout ce que le monde cache de ses propres yeux ? Après avoir travailler pour une héroïne ? Personne. En tout cas, c'est comme ça que je le voyais.
À la fin du trajet, qui ne fut pas le plus long au monde, nous arrivions dans un hôtel de Salt Lake City. Un hôtel classique. En même temps je ne demandais pas plus. Lee avait fait en sorte de créer de faux papiers d'identités quand nous étions à Jersey-City. Et il avait eu raison. Nous ne pouvions pas utilisé nos véritables identités alors que la Fraternité nous couraient après. Mine de rien, personne n'avait encore remarqué ce subterfuge, ce qui était pour le moins étonnant. Une seule fois, alors que nous allions au cinéma, lorsque Lee avait donné sa carte, l'homme au comptoir nous avait regardé bizarrement, mais rien d'alarmant. La police n'était pas venu et nous avions pu continué notre petite vie tranquille. Peut-être que les gens ne sont pas si bêtes que ça et qu'ils savent qu'il y a toujours une raison derrière des mensonges de la sorte. Nous c'était pour notre survie.
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Shape [Marvel Fanfiction]
FanficAlexy Becker est une jeune femme qui a toujours vécu dans le malheur. Son passé la rattrape sans cesse, même quand elle ne veut pas y penser. Elle a donc décidé de chasser l'organisation qui l'a tant fait souffrir. Qui l'a rendu spéciale. Qui lui a...