Quand vos familles se détestent [Drinny]

Chapitre 59 Dorian

Coucou tout le monde !  Je suis vraiment désolée pour ce retard mais voilà enfin la suite de l'histoire ;)

Je poste d'ailleurs deux chapitres en espérant que ça vous plaira :)

Bonne lecture  ❤

Pdv Ginny

Je ne savais pas quoi faire. A part pester contre moi même pour ne pas avoir su me défendre.

- Tu es le fils d'un de mes agresseurs ? supposai-je après avoir entendu ses propos.

- Intelligente en plus, ricana-t-il en me fixant.

Il fallait que je trouve une solution et également du temps. Et puis pourquoi il n'y avait personne ? On avait l'impression que Poudlard était vraiment désert. En même temps, il était déjà tard et il faisait nuit. Quelle vie joyeuse !

- Laisses-moi partir !

- Restes calme et tout se passera bien !

J'essayais d'aller le plus loin possible de cette personne malgré le peu d'espace que j'avais à ma disposition. Je cherchais une solution encore et toujours mais rien ne venait. Aucun échappatoire. Le vide. En plus de ça je commençais sérieusement à être fatiguée.

Il s'avança de plus en plus avant d'attraper une mèche de mes cheveux entre ses doigts.

- Les rousses sont mes préférées.

Je commençais sérieusement à paniquer quand soudain :

- Casses-toi Dorian !

J'ouvris mes yeux que je venais de fermer quelques secondes auparavant. Qui venait de parler ?

Je vis Blaise Zabini s'avancer vers nous deux. Qu'est-ce qu'il faisait ici ? Excellente question !

- Tiens, Blaise tu n'es pas mort ? sourit mon agresseur. Ça faisait longtemps qu'on ne t'avait pas vu. Tu te fais rare ces jours-ci.

- Tu ferais mieux de la fermer et de dégager avant que je m'en charge.

- Tout de suite cette agressivité !

- Pars et il ne t'arrivera rien mais ne m'énerves pas encore plus si tu tiens à ta vie.

- Ok j'ai compris.

Le dénommé Dorian leva les yeux au ciel en souriant d'une manière désagréable avant de se diriger vers les escaliers et de partir.

- Ça va ? s'enquit Blaise.

J'hochai la tête de haut en bas en guise de réponse et fixai Blaise en me demandant pourquoi il était là.

- C'est Drago qui m'a dit de venir, m'expliqua-t-il comme s'il avait lu mes pensées. Il a eu quelques empêchements et il savait qu'il serait en retard. Donc, comme je n'avais rien à faire je lui ai proposé de venir te prévenir.

- Oh d'accord.

Je m'apprêtai à partir quand je me rendis compte que je n'avais plus ma baguette et que Dorian était sans doute parti avec.

- Et bien merci en tout cas, continuai-je ne sachant pas quoi dire d'autre. Je pense que je vais aller me coucher. Tu pourras prévenir Drago ?

- Oui si tu veux.

- Merci. A bientôt.

Je descendis les escaliers et me dirigeai ensuite vers ma salle commune. Il fallait absolument que je récupère ma baguette et également que Dorian disparaisse de ce château. Il était hors de question que je demande à Drago de s'en charger, je devais régler cette affaire seule. C'était mon problème pas le sien.

Une fois arrivée dans ma salle commune, je m'assis dans un fauteuil face à la cheminée. La pièce était déserte et c'était mieux ainsi. J'avais envie d'être seule de toute façon.

Pdv Drago

J'étais allongé dans mon lit en me posant des tas de questions comme à mon habitude. Je n'avais pas encore rejoint Ginny car j'avais eu plusieurs contretemps. C'est d'ailleurs pour ça que j'avais demandé à Blaise de la prévenir en espérant qu'elle ne m'en voudrait pas.

Je venais de recevoir une lettre de ma chère tante Bellatrix et ce n'était pas le genre de courrier qu'on appréciait de lire. Surtout quand la dernière phrase c'était : " à très vite, tu verras, traître. " Ça ne m'étonnait pas vraiment venant d'elle de recevoir une lettre de ce genre. Elle ne m'avait pas contacté depuis que j'étais parti du manoir avec ma mère et elle n'avait sans doute pas appréciée ce geste. De toute façon, je n'en avais plus rien à faire de cette folle.

Je pris la lettre entre mes mains et m'amusai à la déchirer en morceaux minuscules. Quand ce fut fait, je les regroupai en un seul tas. C'était beaucoup mieux ainsi.

- Drago !

Blaise venait d'entrer dans le dortoir et semblait énervé.

- Qu'est-ce qu'il t'arrive ? me renseignai-je en me redressant.

- Tu te souviens de Dorian ?

- Ça ne me dit rien.

- Je t'en avais parlé il y a quelques mois. C'est un élève de notre maison.

- Étant donné qu'on est un assez grand nombre d'élèves dans cette école, je ne vois toujours pas.

Il s'assit sur son lit en jetant un étrange regard à mon tas de papiers avant de continuer :

- Tu te souviens de ma cousine Emily ?

- Elle oui. On avait passé une après midi à jouer au quidditch dans ma jardin avec vous deux et d'autre gens. Sauf que je ne vois pas le rapport avec Dorian.

- Je t'avais également parlé du fait qu'elle s'était fait agressée, et bien ce type c'était Dorian !

Je ne comprenais vraiment rien. Pourquoi Blaise me parlait de sa cousine et de ce type ? Je ne voulais pas paraître méchant mais je n'en avais strictement rien à faire.

- D'accord. Et ?

- Quand je suis allé prévenir Ginny, Dorian était avec en haut de la tour d'Astronomie et j'ai appris récemment que c'était le fils d'un des gars qui l'avait kidnappé.

- Où est Ginny ? m'exclamai-je.

- J'ai dit à Dorian de se casser et un peu après elle est partie à son tour.

- Tu as une photo de lui ? Ou une description que j'aille lui dire comment je m'appele.

- Mauvaise idée Drago.

- Ne vas pas me dire que toi tu n'avais pas envie de lui faire payer ce qu'il a fait ! m'énervai-je.

- Si, mais il faut rester calme. Tu ne vas pas lui faire la même chose qu'à son père !

- Et pourquoi pas ? Moi je pense que c'est une excellente idée !

- Drago ! On parle de la vie de quelqu'un.

- Je m'en fous ! Si j'apprends qu'il a fait quelque chose à Ginny je t'assure qu'il va le payer très cher !

Je ne connaissais pas encore ce fameux Dorian mais il allait souffrir. Dès que je saurai qu'il était, je me vengerais.

- Tu devrais dormir. Tu demanderas à Ginny demain. Au fait ! C'était quoi cette lettre ? reprit-il en désignant le tas de papier.

- Rien d'important. Tu as raison je vais me reposer et demain j'irai me venger.

Blaise hocha la tête et sortit un livre tandis que je tirai les rideaux et me couchai sous ma couette. La journée de demain s'annonçait passionante...