Je suis vraiment navrée pour mon retard une nouvelle fois. Pour tout vous dire j'ai eu beaucoup de devoirs et donc de choses à écrire ce qui me coupait l'envie d'écrire mes chapitres. Sans compter mon déménagement et pleins d'autres choses. Et puis, je préférais prendre mon temps pour vous publier un chapitre convenable plutôt que de me dépêcher de vous sortir un chapitre vraiment inutile. Bonne lecture <3
Pdv Drago
Je ne pouvais pas être tranquille ne serait-ce qu'une seule fois dans ma vie ?
J'allai ouvrir la porte à Blaise d'une manière toujours aussi furieuse.
- Pourrais-tu me laisser tranquille ? J'aimerais dormir ! Ne m'oblige pas à m'énerver contre toi, commençai-je sentant mes paupières se fermer de plus en plus fréquemment et longtemps.
Mon meilleur ami lâcha un long soupire avant d'entrer dans ma chambre sans mon autorisation.
- Tu te reposeras plus tard, nous devons parler de ce qu'il vient de se produire ! insista-t-il ce qui m'agaça encore plus.
Je fermai la porte derrière moi d'une manière à en faire trembler les murs avant de me diriger vers mon lit pour m'y asseoir. Il n'avait vraiment pas intérêt à être long autrement je n'allais pas le supporter.
- Je n'apprécie pas la façon dont tu as parlé à Ginny, elle n'y est pour rien. Déjà que tu t'en prends à moi alors que je ne t'ai rien fait. Tu n'étais pas obligé d'être aussi froid avec elle et de la faire partir de cette façon du manoir !
J'avais une nouvelle fois un mal de tête très douloureux et ma seule envie était que Blaise disparaisse de la pièce car sa voix m'était insupportable.
- C'est elle qui a demandé s'il fallait qu'elle parte. Ensuite, tu n'es ni mon père, ni ma mère, donc tu n'as aucun ordre à me donner. Alors sors de cette chambre avant que je ne me mette à te dire des choses vraiment regrettables Blaise.
- Je te ferai remarquer que nous sommes chez moi. Et je ne te donne aucun ordre Drago, je te fais simplement part de mon avis, continua-t-il d'un ton calme contrairement à moi qui étais sur le point d'exploser.
Je serrai les poings pour tenter d'apaiser ma colère sauf que ça ne servit strictement à rien.
- De toute façon, ma relation avec Ginny ne te regarde pas. Ce n'est pas ta petite amie à ce que je sache. A moins que vous ne vous soyez fréquenté pendant que j'étais inconscient, ricanai-je nerveusement en passant violemment ma main dans mes cheveux.
Blaise me fixa étrangement comme si j'étais un parfait inconnu devant lui venant de se transformer en dragon. Quant à moi, je n'avais même plus conscience de ce que je disais.
- Arrête de dire des choses aussi stupides Drago ! Ginny est mon amie, rien de plus. Je voulais simplement te faire comprendre qu'elle ne doit pas forcément se sentir bien non plus et par conséquent que ça pourrait être bien que tu te conduises d'une meilleure manière envers elle. Tu saisis ?
- Non. Laisse-moi tranquille, répondis-je glacialement en m'allongeant sur mon lit.
Enfin, mon lit... Celui qui appartient à la propriété de la famille Zabini plutôt...
- Je n'ai pas fini, dit-il.
J'avais vraiment envie de le faire passer à travers la fenêtre.
Je fermai les yeux pour tenter de m'endormir sauf que bien évidemment, je n'y parvenais plus.
- Comptes-tu vraiment parler à ton père ?
- Blaise, mes affaires familiales ne te concernent pas ! Contente-toi de régler les tiennes.
- Fais ce que tu veux Drago, ça ne sert à rien de discuter avec toi pour le moment de toute manière.
- Exactement, conclus-je.
Je l'entendis souffler bruyamment avant qu'il ne sorte de la pièce en fermant délicatement la porte derrière lui.
Pdv Ginny
J'arrivai au Terrier vers seize heures trente et me pressai d'entrer avant d'être trempée par la pluie qui commençait à tomber et qui gelait mon corps tout entier. Evidemment je n'avais pas mis de vêtements chauds quand j'étais partie le matin étant donné qu'il faisait beau à ce moment là. Enfin, je...
- GINEVRA WEASLEY ! cria ma mère en arrivant telle une tornade face à moi.
Je m'interrompus instantanément dans mes pensées pour me questionner sur la bêtise que j'avais du commettre.
- Oui ? hésitai-je à demander.
J'aurai aimé me transformer en souris avant de disparaître pour ne pas avoir à subir la colère de ma mère.
- Où étais-tu passée ?
- Je vous avais laissé un mot sur la table ce matin quand je suis partie, me souvins-je.
C'était vrai. Je l'avais fait exprès pour ne pas que ma famille s'inquiète. A croire que ça n'avait servi à rien...
- Oui, nous l'avons vu. Seulement tu disais t'absenter pour la matinée et non pas la journée, nous, nous sommes inquiétés ! Il aurait pu t'arriver n'importe quoi surtout en ce moment, tu n'as pas conscience des risques que tu prends et...
- Je vais bien maman, la coupai-je. Je n'ai rien fait d'insensé, rassure-toi.
- Ne refais plus jamais ça s'il te plait.
- Très bien, j'y veillerai, ne t'en fais pas.
- Parfait. Viens manger avec nous, tu dois avoir faim ! changea-t-elle soudainement de sujet.
Je n'eus pas le temps de rajouter ne serait-ce qu'un mot qu'elle m'attira dans la cuisine où tout le monde se trouvait.
Je m'assis entre Ron et mon père, tentant d'ignorer tous les regards de la table qui étaient tournés vers moi comme si j'avais disparu depuis cent soixante jours.
- Sers-toi Ginny, m'ordonna ma mère en me désignant le plateau de gâteaux.
Je n'avais rien avalé depuis la veille mais je n'avais pas faim pour autant. De toute façon je n'avais pas d'appétit ces jours-ci, ce n'était pas de ma faute, je ne pouvais rien y faire.
- Je n'ai pas envie de manger pour le moment, refusais-je.
- Tu n'as rien avalé de la journée ou alors pas grand chose, écoute ta mère Ginny, intervint mon père avec un regard sévère qu'il adoptait très rarement.
Je me retins de soupirer et pris un gâteau comme si ce geste me demandait un effort surhumain. Je le coupai ensuite en deux et croquai la première moitié sans enthousiaste.
- Ils sont bons ? m'interrogea Ron en tournant la tête dans ma direction.
- Oui, oui.
Ils n'avaient pas le même gout qu'habituellement mais c'était tout de même convenable.
- Ron te pose la question car c'est lui qui a essayé de cuisiner, m'expliqua George en se moquant légèrement.
J'esquissai un sourire avant de terminer la nourriture que j'avais dans la main.
- Félicitations Ron, ajoutai-je en échangeant un regard complice avec George qui avait l'air de se retenir d'exploser de rire.
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Quand vos familles se détestent [Drinny]
FanfictionLa famille Weasley et la famille Malefoy se détestent... Mais quand est-il de leurs enfants ? Que va-t-il se passer quand ils vont devoir se supporter pour régler une affaire familiale ? Et surtout, qui peut savoir quelles relations vont se lier sui...