Quand vos familles se détestent [Drinny]

Chapitre 90

Coucou ! Je poste rarement les mardi à cette heure-ci mais aujourd'hui c'est le cas :)
J'ai sans doute fait des fautes car j'ai écris l'intégralité du chapitre sur mon portable et avec le correcteur orthographique, ça m'arrive de ne pas voir des fautes qui sautent à l'oeil. Enfin bref !

A très vite, bonne lecture ❤

Pdv Drago

Je ne pouvais pas m'empêcher de rester méfiant, même avec ce qu'il venait de me dire. C'était trop étrange pour être vrai, impossible même. Je ne savais pas qu'il arrivait à prononcer ces quelques mots. A vrai dire, je ne pensais même pas qu'ils faisaient partis de son vocabulaire.

- Sans doute, finis-je par répondre.

Je n'allais quand même pas le remercier non plus. Il y avait des limites.

- Était-ce si compliqué à dire Lucius ? soupira ma mère d'une manière désespérée.

- Oui.

Elle leva les yeux au ciel avant de prendre place, face à mon père, sur le canapé.

- A présent tu peux y aller Drago, je ne te retiens pas.

Je fronçai les sourcils, ne comprenant absolument pas ma mère, mais sortit du salon sans attendre.

Je me dirigeai ensuite en direction des escaliers où Blaise se trouvait avec Ginny. Qu'est-ce qu'ils faisaient ici encore ? Enfin Blaise était chez lui mais Ginny non. Je ne pus d'ailleurs m'empêcher de leur poser la question :

- Que faîtes-vous ici ?

- Il n'y a pas eu de problèmes avec ton père ? ignora-t-il ma question.

Ils semblaient tous les deux attendre une réponse comme s'ils espéraient que j'allais rassurer leurs craintes.

Cela ne faisait que quelques secondes qu'ils étaient devant moi mais ils m'énervaient déjà. Comme si je ne supportais pas leur présence. Je ne savais même pas pourquoi je leur en voulais mais c'était plus fort que moi. Je n'avais vraiment aucune envie de les voir.

- Non. Vous m'attendiez je suppose ?

Ginny approuva en hochant la tête tandis que Blaise descendit quelques marches pour arriver à ma hauteur.

- Tu es sûr qu'il ne s'est rien passé ? Ça me paraît étrange. On s'inquiétait tu sais.

Je marmonnai une réponse incompréhensible avant de contourner mon ami pour arriver au premier étage où Ginny se trouvait, appuyée à la rambarde.

- Qu'est-ce qu'il t'arrive exactement Drago ? me dit-elle soudainement en se retournant dans ma direction. C'est la conversation avec ton père qui t'a mis dans cet état ?

Je me retins de soupirer et me contentai de croiser les bras, de plus en plus agacé.

- Non ! Pour la centième fois, cette conversation s'est déroulée parfaitement ! Je n'ai pas envie de vous voir, c'est tout, lâchai-je en prenant la direction de la chambre que Blaise m'avait attribuée.

Aucun des deux ne me répondit. Sans doute restaient-ils surpris de mon comportement.

J'en profitai pour prendre de la distance avec eux sauf qu'ils en avaient apparemment décidés autrement puisqu'ils étaient tous les deux en train de me suivre, comme s'ils étaient deux chats et que j'avais un sachet de pâté dans la main.

- DRAGO EXPLIQUE-NOUS CE QU'IL T'ARRIVE ! explosa Blaise après m'avoir rattrapé en courant.

Il se tenait devant moi, en attente d'une réponse, ce qui m'obligea à arrêter de marcher. Chacun fixait l'autre, tandis que Ginny restait à nos côtés ne sachant pas de quelle manière se comporter.

- Je. Vais. Très. Bien. Est-ce si difficile à comprendre ? poursuivis-je exaspéré.

- Tu mens aussi mal que moi quand on me le demande Drago, intervint Ginny d'une voix calme.

- Écoutez, je ne sais pas ce qu'il m'arrive mais je n'ai pas envie de vous parler d'accord ? Alors, laissez-moi.

- Dis-nous juste s'il y'a un quelquonque problème avec ton père et on te laissera tranquille.

- Il n'y a rien.

Je repris ensuite mon chemin, les ignorant totalement et pus enfin me rendre dans ma chambre. Je m'y enfermai et allai ensuite m'allonger sur le lit en fermant les yeux.

Pdv Ginny

Je ne comprenais vraiment pas le comportement de Drago. Peut-être en avait-il marre lui aussi de tout ce qu'il se passait depuis des mois et qu'à force il n'arrivait plus à faire comme si ne rien ne l'atteignait. Enfin, dans tous les cas ce n'était pas ce jour-là que je pourrais avoir une conversion claire en sa compagnie.

- Désolé, je ne sais vraiment pas ce qu'il lui arrive, souffla Blaise en grimaçant.

- Laisse tomber, je verrais plus tard. Ça ne sert à rien de lui parler. Je suis la même en ce moment de toute manière, reconnus-je. Et puis, je ne sais même pas pourquoi je suis venue, c'était idiot. Je crois que je ne suis pas prête à lui parler et lui l'est encore moins alors on risquerait de se dire des choses qu'on ne pense pas. Je verrais bien quand je reviendrais, terminai-je en atteignant les escaliers.

Je descendis les marches rapidement, souhaitant juste rentrer chez moi et ne plus penser à Drago. J'en avais tellement marre de cette situation, de mes relations avec tout le monde et de cette stupide guerre. Pourquoi avait-il fallu que notre camp perde ? Pourquoi avait-il fallu qu'Harry meurt ? Et pourquoi avait-il fallu que Drago soit né dans cette famille, nous empêchant d'avoir une relation ordinaire pendant toutes ces années ?

Je n'arrivais plus à réfléchir, trop de questions se bousculaient dans mon esprit et la seule chose que je réussis à faire, c'était de m'asseoir en m'effondrant sur les escaliers.

Et si avec Drago nous ne pourrions jamais retrouver cette complicité que nous avions avant qu'il reçoive ce fichu sortilège ? Et si il...

- Ginny ! m'appela Blaise en me tirant de mes pensées.

J'ouvris les yeux tandis qu'il me secouait les épaules.

Je n'avais plus aucune force. Plus aucune envie. A part celle de retrouver mon lit. Si j'arrivais à l'atteindre vu la manière dont je ne me sentais pas bien. Ma tête tournait et tout devenait flou autour de moi.

- Hé Ginny ! Réponds-moi s'il te plaît ! continua Blaise.

Il avait l'air inquiet mais sa voix me parraissait si lointaine...

Je me concentrai et donnai les dernières forces qu'il me restait pour ouvrir à nouveau les yeux.

- Oui, je... Je suis là.

Ma voix était à peine audible et Blaise fronçait d'ailleurs les sourcils comme s'il ne m'avait pas bien entendu.

- Il faut que... Que je prévienne ma mère que... Que je ne rentrerais pas pour le dîner, parvins-je à articuler avec difficulté avant de me sentir tomber.