Quand vos familles se détestent [Drinny]

Chapitre 73 Explosion

Pdv Ginny 

J'en avais vraiment marre de chercher Drago. Pourquoi je ne le trouvais pas ? Sérieusement ? J'avais croisé des tas de personnes que je connaissais mais pourtant lui, il restait introuvable. J'avais fait le tour du château, mais non ! Toujours pas de nouvelles de lui. C'était vraiment désespérant.

Je finis par revenir à mon point de départ. Ça faisait au moins une bonne demi-heure que je tentais de le trouver seulement mes recherches étaient inutiles. 

Je jetai un rapide coup d'œil à l'extérieur. Les mangemorts avaient réussis à entrer et les sorts fusaient de partout. Je n'espérais qu'une chose, que toutes les personnes auxquelles je tenais, soient encore en vie.

Il y avait des rires machiavéliques qui résonnaient de temps à autre ainsi que des cris de douleurs. Je ne préférais pas les écouter et poursuivre mon chemin.

Les couloirs étaient déserts et je trouvais ça encore plus angoissant. Je n'avais qu'une envie, que tout cela se termine.

- Pardon.

Quelqu'un venait de me pousser. Un élève de Poufsouffle je crois. Il s'excusa donc avant de repartir aussi vite qu'il était arrivé. Ce n'était rien mais pourtant il m'avait terrifié et ma respiration n'arrivait pas à revenir à la normale.

Essoufflée, je poursuivis mon chemin et arrivai vers l'entrée quand je percutai quelqu'un. Pendant un bref instant, je crus que c'était Drago alors je me mis à sourire sauf que c'était son père. Une des situations les plus embarrassantes de ma vie.

Mon sourire s'effaça instantanément. Je ne savais pas trop de quelle manière j'étais censée réagir. Ce n'était pas comme si j'allais le saluer ou lui sauter dans les bras.

A mon plus grand étonnement, Lucius Malefoy ne prononça aucun mot et se contenta de poursuivre son chemin. Et bien d'accord.

Pdv Drago

- Vous cherchez quelqu'un peut-être ? nous demanda cette personne avec une sorte de sourire sadique.

Je redressai la tête. La personne qui venait de parler était Antonin Dolohov. Évidemment, il était du côté de mon père et devait sans doute savoir que j'avais quitté le manoir avec ma mère. Quelle joie de le retrouver !

- Ça te regarde ? répliqua Blaise d'une façon glaciale.

- Et toi ? Je ne te posais pas la question, lui répondit-il avec un regard malsain.

- Je cherche mon père, finis-je par avouer en croisant les bras.

Il sourit stupidement, visiblement satisfait d'obtenir sa réponse.

- Il me semble qu'il te cherchait aussi.

- Tu m'envoies ravi ! m'exclamai-je.

Je pris ensuite Blaise par le bras pour lui faire signe d'avancer. Bien-sûr je cherchais Ginny mais c'était plus utile de mentir. Et c'était pour sa sécurité. A part ça mon très cher père me cherchait. Intéressant ! La joie de le revoir m'envahissait au plus haut point !

- Rassure-moi, c'était un mensonge ? me questionna Blaise tandis que nous avancions toujours à la recherche de Ginny.

- Evidemment ! Ma priorité est de protéger Ginny, je m'occuperai de mon père plus tard. Bon, où allons-nous aller à ton avis ? changeai-je de sujet.

Je regardai à droite et à gauche pour éviter un maximum de sortilèges. Inutile de se faire toucher stupidement.

- Ce n'est pas pour t'énerver que je te dis ça mais là on a l'air de deux touristes, remarqua mon ami en tournant à gauche.

- Oui, c'est vrai. Tant pis.

Il lâcha un long soupire et on continua notre marche en silence. J'espérais trouver Ginny et en même temps j'espérais ne pas la trouver. Ça restait compliqué car d'un côté je voulais la voir, mais d'un autre, je n'avais pas envie qu'elle m'accompagne et qu'elle soit en danger à cause de mes décisions. Sauf que ça, j'avais l'impression que personne n'était capable de le comprendre.

- Attention !

Je baissai ma tête juste à temps pour ne pas me prendre une branche d'arbre en pleine figure.

- Merci Blaise.

Il haussa les épaules avant de ramasser la branche et de la renvoyer de toutes ses forces de là où elle venait.

- Et après c'est toi qui te moquait de moi en me disant qu'on n'allait pas combattre des arbres tout à l'heure, ricana-t-il.

- Une fois de plus tu avais raison, je le reconnais, souris-je amusé, surveillant toujours les alentours.

J'avais bien fait de laisser Blaise me suivre, au moins on s'amusait quand même.

Pdv Ginny

Je venais tout juste de me défendre contre un mangemort. J'étais plutôt satisfaite d'avoir gagné ce duel. En revanche, je n'avais aucune idée de l'identité de cette personne. 

En tout cas, je continuai mon chemin, toujours en tenant fermement ma baguette, prête à attaquer ou défendre. L'atmosphère était plus que tendue. C'était vraiment indescriptible comme situation. Jamais on n'aurait pu pensé se retrouver là et hop ! Du jour au lendemain, on était en plein milieu de cette bataille et la seule façon de survivre était de se défendre et de gagner.

- Ginny, aurais-tu vu Drago ?

Je fis un demi-tour histoire de savoir qui me parlait même si j'étais quasiment sûre de reconnaître cette voix.

- Non, justement j'étais en train de le chercher mais ça fait un certain temps et je ne le trouve pas.

La mère de Drago hocha la tête avant de partir aussi vite qu'elle était arrivée. Elle devait sans doute être inquiète ce qui me fit penser que ma mère devait sans doute être en train de se demander si j'allais bien moi aussi. Je me dis ensuite que ce serait bien si je la retrouvais, pour la rassurer. Ou au moins un autre membre de ma famille. La dernière personne que j'avais vu était Fred mais depuis je n'avais aucune nouvelle de l'un d'entre eux et je ne les avais vu nulle part. Ceci commençait à m'inquiéter fortement. Il fallait que je les retrouve eux aussi. C'était mon nouvel objectif !

Pdv Drago

J'avais l'impression que cette fichue bataille avait commencé depuis trois siècles. Et puis j'étais tellement fatigué. Mes yeux arrivaient à peine à rester ouverts. Heureusement que Blaise était là et qu'il parlait sinon je me serais sans doute écroulé de fatigue, sans exagérer.

Tout à coup, j'entendis des pas se rapprocher, plusieurs personnes. J'échangeai un regard avec Blaise pour lui faire comprendre de se préparer à attaquer mais avant que nous ayons le temps de dire quidditch, il y eut comme une explosion. 

Je ne voyais plus rien, que de la fumée. 

Je me mis à tousser en cherchant Blaise autour de moi mais je ne le vis pas. 

- Blaise, murmurai-je vraiment faiblement car je n'arrivais pas à respirer.

Et puis, d'un seul coup, je tombai à terre et après ce fut le vide. Malheureusement pour moi, personne ne pourra jamais m'expliquer ce qu'il s'était passé, enfin, pour le moment.