Quand vos familles se détestent [Drinny]

Chapitre 43 Nouveaux problèmes et tristesse

Encore un chapitre whoua ! Je devais être en pleine crise d'inspiration (si ça existe). Bonne lecture ;) !

Pdv Drago

Je retournais enfin à Poudlard ! Je ne savais toujours pas si j'étais heureux ou non d'y retourner mais en tout cas j'y allais. J'attendais Ginny dans un compartiment en me demandant ce que je pouvais lui dire...

Quand elle arriva, je me levai en souriant tristement et elle me sauta dans les bras. Moi, j'étais raide comme un piquet et froid comme un glaçon alors qu'intérieurement j'étais vraiment ravi de la revoir parce qu'elle m'avait manqué. Elle du sentir que j'étais plutôt distant car elle se desserra de moi et s'assit sur la banquette en face de la mienne assez gênée.

J'hésitais, je ne savais vraiment pas par où commencer. Tout était si... 

- Je... Je suppose que... que tu n'as pas... Pas pu me répondre cet... été, bégaya-t-elle en me fixant.

- Oui, excuses-moi, j'ai reçu tes lettres mais j'avais quelques problèmes alors...

Elle hocha la tête.

- Je comprends. Tu n'as pas l'air super enthousiaste de me voir... J'ai fait quelque chose ?

Qu'est-ce que j'étais idiot de réagir comme ça, elle voulait sûrement savoir ce qu'il se passait et moi j'étais là de manière stupide à être glacial.

- Non excuses-moi Ginny, j'ai la tête ailleurs mais je suis vraiment content de te voir.

- Tu veux m'en parler ? sembla-t-elle hésiter.

Soit je lui disais tout soit je ne lui disais rien... J'en avais marre de passer ma vie à faire des choix.

- T'inquiètes pas ce n'est pas grand chose ça va s'arranger !

Prix de la stupidité et débilité accordé à Drago Malefoy !

- Ah... D'accord...

Ça se voyait comme le nez au milieu de la figure qu'elle ne me croyait pas. En même temps, je n'étais vraiment pas crédible et elle avait toujours été sincère et compréhensible avec moi. Je pouvais tout lui dire et elle me faisait confiance. C'était une des seules personnes qui se souciait de tout ce qu'il m'arrivait et moi je ne lui disais rien...

- Je suppose, reprit-elle, que tu as passé de mauvaises vacances non ?

- Oui c'est exact. Et les tiennes ?

- Tu m'as manqué.

Je souris à nouveau, un sourire vraiment sincère. Qu'est-ce qui m'empêchait de lui dire d'aussi jolies choses ou des phrases touchantes ? Franchement je m'auto-déprimais...

- Je... Toi... Aussi, articulai-je cherchant les bons mots.

J'étais vraiment ridicule... Je n'arrivais même pas à faire une belle phrase bien structurée et touchante...

Sur cette magnifique lancée je décidai de continuer mes phrases sans aucun sens :

- Il... Je... Enfin faut qu'on discute !

Ginny fronça les sourcils mais approuva. Je n'avais plus qu'à expliquer ce que je voulais dire. En quelques secondes j'avais prévu tout ce que je voulais dire dans ma tête sauf que je finis par parler en racontant tout le contraire !

- On devrait faire une pause.

J'en avais vraiment marre de moi ! Qu'est-ce qu'il m'avait pris de dire ça ? Excellente question ! C'était l'opposé de ce que je voulais.