Chapitre 88

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Comme d'habitude, je suis en retard ! Je suis vraiment désolée. Ce chapitre est vraiment pourri mais je tenais absolument à poster aujourd'hui car ça faisait très longtemps. J'avais donc prévu de finir de l'écrire après le dîner mais y'a eu quelques problèmes dans mon planning, on va dire, et donc je l'ai fini assez énervée. Enfin bref, je vais vraiment essayer de poster plus régulièrement. Bonne lecture <3



Pdv Ginny 

L'après-midi s'était déroulé d'une façon tout à fait banale. La mère de Drago avait longtemps parlé avec la mienne de je ne savais quoi car je n'avais absolument pas suivi la conversation. A vrai dire, je fixais un meuble face à moi, sans penser à rien totalement perdue. La seule chose que j'avais retenue de ces quelques heures, c'était les questions qu'avait posé ma mère à mon sujet. Ou des informations qu'elle avait lancées alors que je n'avais pas envie d'en parler, comme le fait que je ne mangeais rien ces derniers temps. J'aurai pensé que Narcissa n'en avait pas grand chose à faire sauf que ce n'était pas le cas et qu'elle m'a elle aussi assailli de questions. Bref, cette discussion ne m'avait servie à rien et j'étais bien contente de pouvoir rejoindre ma chambre pour être tranquille. 

Une fois seule, je m'étais allongée sur mon lit sauf qu'évidemment, j'avais été dérangé. Heureusement, ce n'était pas grand chose. Simplement Luna qui m'envoyait une lettre. Je ne lui en voulais pas pour quoique ce soit mais comme pour tout le monde, je n'avais pas envie de lui parler. Je ressentais juste le besoin de rester seule. Avec mes pensées sombres. A croire que personne ne pouvait comprendre ça.

Enfin, la seule personne à qui je voulais parler c'était Drago. Ou plutôt m'expliquer avec lui et mettre au point notre relation car je n'avais aucune idée d'où on en était.

Je me relevai déterminée, attrapai quelque chose de chaud à me mettre sur le dos et descendit sans attendre. Autant m'en charger maintenant me suis-je dit.

- Tu sors ? m'interrogea Ron qui était dans la cuisine en train de se servir de quoi boire.

- Ça se voit non ? Mais oui je sors. Si maman te demande où je suis, réponds lui que je vais voir Drago et que je serais sans doute là pour le dîner.

Je sortis sans laisser le temps à mon frère de rajouter quoique ce soit et me rendis chez Blaise où Drago devait sans doute se trouver si ça n'avait pas changé depuis la dernière fois.

En arrivant sur les lieux, je voulus frapper à la porte sauf que celle-ci était déjà entrouverte. Intriguée et légèrement inquiète -je devais le reconnaître-, j'entrai dans la demeure, croisant les doigts pour que tout aille bien. 

J'avançai à pas de loup, ne souhaitant en aucun cas attirer l'attention ou me faire remarquer sauf que je percutai Blaise et manquai d'ailleurs de tomber au sol.

- Aie, se plaignit-il.

- Excuse-moi je n'ai pas fait attention où j'allais.

Il se frotta le front tandis que je massais mon épaule qui venait de prendre un coup assez conséquent.

- C'est pas grave, moi non plus j'ai pas vraiment fait attention. Qu'est-ce que tu fais ici au fait ? s'enquit-il ensuite en m'observant comme si je provenais de la planète Mars.

- Ah ça ? Et bien la porte était ouverte alors je me suis dit qu'il s'était peut-être passé quelque chose d'important. Heureusement ce n'est apparemment pas le cas. Enfin bref, je venais pour parler à Drago. Il est là ?

Blaise fit une sorte de grimace avant de se gratter la nuque. Un mélange d'embarrassé et d'énervé.

- Oui mais il n'est pas seul.

- Comment ça il n'est pas seul ? m'exclamai-je peut-être un peu trop fortement. 

Niveau discrétion, on n'aurait décidément pas pu faire pire que moi.

- Moins fort ! me supplia à moitié Blaise en vérifiant autour de lui si personne ne nous avait rejoint.

Je levai les yeux au ciel avant d'observer par dessus l'épaule de Blaise la porte close où Drago devait sans doute se trouver.

- Son père a débarqué, m'expliqua-t-il enfin en croisant les bras toujours agacé.

- Oh non... Tu les as laissés discuter seuls ?

- Ce n'est pas comme si j'avais eu le choix. Drago m'a fait comprendre qu'il ne voulait pas que je reste. De toute manière on ne s'entend pas vraiment en ce moment. On ne se comprend pas et j'ai l'impression qu'il agit n'importe comment. 

- Ça fait longtemps que son père est là ? me renseignai-je, espérant que tout se passait bien.

- Je dirais une vingtaine de minutes. 

- Et ça ne t'inquiète pas plus que ça ? L'autre jour tu as pratiquement explosé car Drago acceptait de lui parler.

- Je lui fais confiance. D'ailleurs tu ne devrais pas rester là, je te rappelle que tu as dit à son père que tu ne savais pas où était Drago, enfin je pense que ça vaut mieux qu'il ne te voit pas ici.

- Oui, oui, marmonnai-je peu convaincue, mon regard toujours fixé sur la porte. 

Je mourrais d'envie d'entrer dans cette pièce et de savoir ce qu'ils pouvaient bien se dire. Sauf que ça ne me regardait pas. Cependant la tentation était vraiment importante et c'était difficile de rester là, stupidement, dans ce couloir, à parler avec Blaise. 

- Nous n'avons qu'à aller attendre à l'étage, proposa-t-il en se dirigeant vers les escaliers.

Je le suivis à contre-cœur en me demandant combien de temps nous allions devoir patienter.


Pdv Drago

Je me demandais si tout cela était bien réel. Si j'étais vraiment en train de parler avec mon père alors que je le détestais. Pourtant, je restais calme et lui aussi. Comme si on parlait de la pluie et du beau temps ou d'une conversation que pourrait avoir n'importe quel père avec son fils. Je le laissais dire tout ce qu'il voulait, je ne répondais que rarement, préférant voir ce qu'il tenait tant à me dire. Au fil de notre conversation, il m'avait semblé légèrement différent. Il avait toujours les mêmes traits de caractère mais il semblait beaucoup plus soucieux qu'auparavant. Il portait toujours son masque de froideur, si l'on pouvait dire, mais je sentais qu'il n'était plus le même homme que quelques années plus tôt. Il semblait extrêmement sincère mais je restais toujours méfiant. Il n'essayait pas de me tendre un piège pour que je revienne de son côté ou que je lui pardonne. Non, il éprouvait plutôt des regrets, comme si cette situation l'avait affecté d'une certaine façon. De toute manière, il restait mon père et même s'il s'était conduit de façon misérable avec moi et ma mère, il comptait encore un minimum pour moi.

- J'en viens maintenant à... La fille Weasley, poursuivit-il tandis que je relevais la tête.

Quand vos familles se détestent [Drinny]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant