Quand vos familles se détestent [Drinny]

Chapitre 85 ...

Oui mon chapitre se nomme "..." Pour tout vous dire je n'avais aucune idée et n'avais pas envie d'y réfléchir pendant trois ans donc je trouverai un autre titre plus tard.

Je suis vraiment navrée pour mon retard mais j'ai eu beaucoup de chose à faire ces derniers jours et j'ai enfin le temps de vous écrire la suite. Ne vous inquiétez pas, je ne compte absolument pas arrêter cette fiction, et je la finirai même si je n'ai aucune idée de la fin :)

Bonne lecture, n'hésitez pas à laisser votre avis <3

Pdv Ginny

La porte d'entrée devant laquelle je patientais s'ouvrit sur Blaise, et Drago se tenait derrière lui.

- Pardon de venir une nouvelle fois et sans prévenir mais je voulais vous parler de quelque chose qui vient de m'arriver. Enfin, rien de grave, expliquai-je. Cependant je voulais vous tenir informés car ça me semble important.

- Oui, bien-sûr. Entre, m'invita Drago en hochant légèrement la tête.

- Je ferai remarquer que nous sommes quand même chez moi, sourit Blaise. Mais ne te gêne pas de faire entrer qui tu souhaites Drago, ricana-t-il ensuite en me faisant signe d'avancer.

Je souris à mon tour avant de me diriger vers le hall. J'étais d'ailleurs bien contente d'être à l'intérieur car il faisait plutôt frais dehors et je commençais à avoir de plus en plus froid.

- Il faut que je vous laisse ? demanda Blaise après avoir refermé la porte sans aucune douceur.

- Non, ne t'inquiète pas, je n'en ai pas pour longtemps et puis ça peut sans doute t'intéresser.

- Je ne sais pas pourquoi mais cette phrase ne me rassure pas, répondit-il en allant s'asseoir dans un fauteuil près d'une imposante fenêtre dans le salon.

Drago s'assit également dans l'autre fauteuil qui n'était pas occupé tandis que je restai debout. Je ne comptais pas discuter pendant trop longtemps car il fallait que je rentre avant que ma famille ne s'inquiète de trop et pense qu'il m'était arrivé quelque chose. C'était donc pour ça que je n'avais pas jugé utile de m'asseoir.

- Je viens d'aller au chemin de traverse, commençai-je.

- Très intéressant. Cette information vient de changer ma vie Ginny, ironisa Blaise en posant ses deux mains sur les accoudoirs du fauteuil.

- Blaise sois sérieux cinq minutes c'est important ! m'exclamai-je légèrement agacée mais surtout fatiguée. 

- Je croyais que ce n'était pas grave ?

- Oui mais c'est important. Enfin bref.

Drago nous écoutait à peine, il semblait perdu dans ses pensées. J'étais sûre que si je lui demandais de me dire de quoi nous parlions, il serait incapable de répondre.

- J'ai croisé Lucius, poursuivis-je.

- Lucius, mon père ? me questionna Drago en relevant enfin la tête.

- Oui, oui. Et il m'a parlé.

Blaise haussa les sourcils tout en s'intéressant davantage à la conversation comparé à Drago qui était encore à moitié présent.

- Comment ça ? Enfin, je veux dire, de quel sujet il t'a parlé ? Et il est venu te voir ? s'enquit-il.

- Et bien j'étais en train de marcher quand je l'ai croisé, évidemment je n'avais pas moyen de faire demi-tour ou de l'éviter et il m'a reconnu. Il ne m'a même pas salué et m'a directement fait comprendre qu'il savait que j'avais une idée d'où se trouvait Drago. Ensuite je lui ai menti mais il s'en est très bien rendu compte. Il a aussi dit qu'il ne m'appréciait pas mais que ce n'était pas le cas de sa famille malgré ce que je pouvais penser. Et enfin il m'a dit qu'il n'aurait aucune difficulté à te retrouver Drago.

- Mais qu'est-ce qu'il est ch...

Blaise s'interrompit et ne termina pas sa phrase mais j'avais très bien compris ce qu'il allait dire.

- Blaise, c'est mon père quand même, soupira Drago. 

- Je croyais que tu le détestais.

- Oui mais ce n'est pas une raison. De toute façon il faudra bien que je lui reparle un jour.

- Et donc, repris-je pour changer de sujet, j'ai pensé qu'il fallait que je vous avertisse.

- Et tu as bien fait, me remercia à sa façon Drago.

Je ne savais pas quoi dire donc alors je m'occupai en me tournant les pouces.

- Attends, tu ne vas rien faire pour éviter de le voir ? 

Blaise venait d'élever la voix comme s'il était énervé.

- Tu voudrais que je fasse quoi de toute façon ?

- Je n'en sais rien, que nous allions habiter autre part.

- Vraiment ? Et tu voudrais que nous allions où exactement ? Il y a d'autres endroits en dehors de ton manoir certes, mais mon père saura très bien où aller. Et nous n'allons pas non plus aller à Gringotts pour récupérer de l'argent et ensuite faire nos achats tranquillement sur le chemin de traverse avant d'acheter une nouvelle résidence ! Je n'ai pas le choix de le voir ! Je n'aurai qu'à lui parler rapidement et savoir ce qu'il veut.

Blaise paraissait surpris devant le comportement de Drago, sans doute car c'était rare qu'il s'emporte à ce point contre lui surtout qu'il n'était responsable de rien. Quant à moi je n'osais toujours rien dire et fixais à présent une plante verte pour ne pas avoir à croiser le regard d'un des garçons.

- Et s'il veut te tuer ? Tu vas l'accueillir à bras ouverts ? insista Blaise en se levant brusquement.

- Je ne pense pas qu'il désire me tuer, répondit Drago en reprenant un ton beaucoup plus calme. A moins que je ne me trompe, il tient encore à ma mère et il doit sans doute savoir qu'elle ne lui pardonnera jamais de m'avoir tué. Et puis, je pense qu'il a besoin de moi pour obtenir quelque chose ou... Et puis, je n'en sais rien. Je ne suis pas en forme et je n'ai aucune envie de me prendre la tête avec des choses aussi stupides...

- Vous voulez que je vous laisse ? 

J'avais hésité avant de poser ma question mais m'étais finalement décidé à prononcer ces quelques mots.

- Oui. Je préférerais. J'ai besoin de me reposer, à bientôt Ginny, me salua froidement Drago avant de sortir de la pièce pour se rendre je ne savais où. 

Je lui jetai un regard glacial qu'il ne vit pas et dis au-revoir à Blaise avant de sortir du manoir et de rentrer au Terrier. 

Pdv Drago

J'en avais vraiment assez de tout ce qu'il se passait et de toutes les personnes à qui je parlais encore. Même Ginny et Blaise m'énervaient sans que je n'en connaisse la raison. Et puis mon père qui voulait me parler... 

Je montai les escaliers d'un pas lent et allai m'enfermer dans ma chambre avant de m'allonger sur le lit. Je ne mourrais pas d'envie de revoir mon père mais je tenais juste à savoir ce qu'il me voulait encore. 

Je m'apprêtai ensuite à fermer les yeux quand j'entendis Blaise frapper à ma porte.